top of page
  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 14 oct. 2020

Shadow


Informations pratiques :

Auteur : Laure Arbogast

Année de parution : 2012

Maison d’édition : Noir au blanc

Prix : 1.99€ (ebook)



Résumé


Alice rejoint sa cousine Chloé à Paris pour intégrer une école très sélect consacrée aux mathématiques. Elle y retrouve Hugo, son amour (secret) de lycée et s’y fait une petite bande d’amis. Studieuse, elle parvient à intégrer le groupe A, l’élite de l’école, dont fait partie son ennemi et rival : Léo. Ce jeune homme est aussi étrange qu'arrogant et hautain mais de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas, qu’une note… Entre Hugo le chanteur et guitariste de musique punk et le mystérieux Léo, son homonyme à la carapace dur mais au cœur tendre, son cœur balance… Amour ou amitié, ce sera à elle de trancher !


Avis


On remercie avant tout l’auteure, Laure Arbogast, qui a eu la gentillesse de nous proposer de nous envoyer un de ses romans au choix. On a eu envie de découvrir son premier roman qui nous intriguait et dont on vous parle aujourd’hui.


Nous avons, pour la première fois, fait une Lecture Commune avec un debrief chaque jour sur ce que nous avions lu et nous avons beaucoup aimé l’expérience et nous le referons sans aucun doute. Cette LC nous a permis de constater que nous étions unanimes et avions les même remarques, positives ou négatives, à faire sur ce roman et notre avis final est très mitigé.


On a d’abord été gênées un peu par la longueur irrégulière des chapitres avec notamment un premier chapitre long, trop long. Le plus embêtant à été la forme elliptique du roman. On passe d’un moment à l’autre sans vraiment de transitions ce qui cause, selon nous, toute une série de problèmes.

Tout d’abord, tout va trop vite ! On ne connaît pas forcément la durée des ellipses ce qui peut nous perdre chronologiquement et surtout dans ses ellipses se passent probablement des événements qui, bien que anodins, sont en réalité essentiels pour construire un contexte, une relation solide entre les personnages, de l’attachement pour le lecteur… On perd trop de détails, de descriptions et d’informations qui permettraient de crédibiliser l’histoire. Sans cela, on a notamment des relations entre les personnages qui évoluent trop vite et semblent plus superficielles que sincères. En effet, on a une totale perte de crédibilité et certaines choses semblent tomber de nul part comme Alex qui déclare son amour à Alice au chapitre 2.

On a d’ailleurs noté beaucoup d’autres problèmes de crédibilité et de vraisemblance tout au long de l’histoire. Par exemple, il est dit qu’Alice n’a pu intégrer le groupe A que grâce à ses bons résultats en sport et en anglais mais tout le reste de l’histoire elle ne semble pas très douée en anglais puisqu’elle a notamment besoin que Léo lui traduise les paroles d’une chanson de Hugo. (D’ailleurs cette histoire de classe A détonne et semble étrange car on ne classe pas les élèves par niveau d’excellence. Cela nous a beaucoup fait penser au manga Spécial A de … ). Sinon, il y a encore le fait que le prof de math semble cautionner voire encourager la guéguerre futile d’Alice et Léo ou bien encore le fait qu’il se fasse soudoyer plus tard pour obtenir les résultats à l’avance ! C’est invraisemblable ! Tout comme le moment où Alice se venge de Léo en déclenchant les sprinklers (extincteurs automatiques à eau) des toilettes sans qu’il ne soit jamais question de la moindre sanction. On terminera avec le fait que l’arme dans le veston, lors de l’agression à la piscine, ne pèse visiblement rien puisque l’étudiant ne s’en aperçoit pas alors qu’une arme pèse facilement un kilo… Voici des exemples de toutes ces choses qui nous ont dérangées pendant notre lecture.

Ce n’est pas tout. On a noté pas mal de clichés et de raccourcis narratifs tels que le bout de verre sur lequel tombe Alice par le plus grand des hasard, le fait que Alice et Léo ait, quelle coïncidence, le même nom de famille (on comprend le choix de l’auteure à la fin mais on trouve que c’est un peu simple du coup… une autre exploitation de cette homonymie aurait pu être intéressante), ou bien encore, pas de bol, Alice qui oublie un moment important à cause de l’alcool… On comprend que ce genre de raccourcis sont pratiques pour les auteurs mais on a trouvé cela dommage.


Viennent ensuite les personnages… La moitié ne nous a pas séduites et on vous explique qui et pourquoi. Commençons par les personnages secondaires pour garder les principaux pour la fin. Alex et Clément sont presque des personnages anecdotiques dont on entend presque plus parler vers la fin. Célia est l’amie un peu fausse qui ne se réjouit pas de votre réussite si elle l'éclipse et aurait tendance à dire du mal dans votre dos tout en jugeant les autres un peu vite. Chloé est un peu plate, on a peu de détails sur sa personnalité et elle n’existe presque qu’à travers sa relation avec “Lapin”. D’ailleurs, elle paraît un peu superficielle au départ car sa relation avec Benjamin semble juste reposer sur le fait qu’elle le trouve beau.

Néanmoins, elle est heureusement plus réactive que sa cousine puisqu’une seule incohérence lui permet de comprendre que Benjamin n’est pas humain alors qu’Alice ne réagit pas et ne se questionne pas plus que ça malgré les indices qui se multiplient et les gros sous-entendus peu discrets qui parsèment le roman. On a eu quelques soucis avec l’héroïne (je ne l’ai pas aimé et elle m’a beaucoup énervée et agacée). Au-delà de son manque de réaction quant à la nature de Léo, elle multiplie les réaction irrationnelles et étranges : elle n’est pas particulièrement choquée par le fait que Léo ait une arme à feu, elle ne parlera jamais de l’agression de Léo par Lorenzo alors que n’importe qui l’aurait sûrement signalée, elle accepte que Lorenzo (qui est alors son prof) lui offre son costume d’Halloween et elle n’est pas bouleversée par le meurtre d’un étudiant par Lorenzo qui a pourtant lieu devant ses yeux et pas de soucis si l’affaire est étouffée, c’est JUSTE un meurtre ! Ce n’est pas tout ! Alice s’endort en 30 secondes et ne se pose pas de questions lorsqu’elle se retrouve dans la galerie des chimères de Notre-Dame comme si c’était normal et ouvert au public la nuit. Pire, elle paraît égoïste puisqu’elle ne réagit pas vraiment suite au coup de téléphone de Chloé qui semble assez paniquée et perturbée à cause de sa découverte, et ne change pas ses plans de voyage. Finalement, c’est une vraie girouette ! Ses sentiments ne semblent pas réellement sincères et forts puisque un coup elle aime Hugo, un coup elle aime Léo, un coup elle sort avec l’un puis couche avec l’autre peu de temps après… Les revirements de situations incessants font qu’elle n’a aucune crédibilité et qu’il est difficile de s’attacher et s’identifier à elle.

Heureusement, Léo est là ! C’est un personnage qui est certes méprisant au départ et donc assez détestable mais il a une véritable identité et ça c’est positif !Et puis on s’y attache comme ça ! D’autant plus que derrière sa carapace hautaine c’est un personnage loin d’être mauvais. Ce qui est dommage c’est que l’auteure lui a parfois attribué des réactions et des comportements qui ne lui ressemblent pas ou en tout cas ne correspondent pas à l’image que l’on en a (susceptibilité exagérée, déclaration en public, concert avec des ailes extravagantes,...).

Finalement, il reste Benjamin ! Lui aussi, on est très heureuses qu’il soit là parce qu’on l’a beaucoup aimé ! Son personnage est cohérent, drôle et très attachant ! Il est sans aucun doute notre personnage préféré pour ces raisons ! D’ailleurs, nous sommes d’accord sur le fait que selon nous la seule relation qui nous ait convaincues et touchées est celle de son amitié avec Léo ! On a beaucoup aimé leurs échanges, leur relation,... Les relations amoureuses étaient trop superficielles et parfois immatures pour leur âge et n’ont pas pu rivaliser avec cette belle amitié.


En ce qui concerne l’intrigue et le suspens autour de Léo, ce sont deux bons points de l’histoire ! En effet, tout au long du roman les diverses citations en épitaphes nous ont plu et le suspens était bon, on avait des doutes sur la nature de Léo, l’imaginant tantôt vampire, tantôt démon… Le fait qu’il soit une Ombre est original mais on aurait aimé plus d’informations, ça aurait mérité plus de développement parce que Léo a finalement les caractéristiques principales d’un vampire ce qui fait que l’on ne comprend pas vraiment la différence avec les Ombres. On suppose notamment que c’est cette nature particulière qui explique le texte “Ange ou démon elle devra choisir” de la couverture puisqu’ils boivent de l’ambroisie, boisson divine, mais il est aussi question d’ichor qui dans certaines fiction est le nom donné au sang des démons. Toutefois, cela n’est pas explicité ni expliqué donc nous ne pouvons que faire des suppositions. Il est dommage que l’auteure n’ait pas toujours exploité certains éléments au maximum ou ait été un peu expéditive, comme c’était le cas aussi avec l’étudiant lambda qui les attaque à la piscine et dont le traitement aurait pu être approfondi ou différent si l’étudiant n’avait pas été lambda. La manière dont tout cela se termine n’apporte rien à l’histoire.

Ensuite, on a bien aimé le revirement de situation concernant Lorenzo. Il reste un personnage assez désagréable dans l’ensemble mais il est très intéressant de découvrir qu’il n’est pas celui qu’il veut faire croire. On a apprécié découvrir un nouveau pan de ce personnage avec une explication de son acte qui n’avait en réalité pour but que d’offrir du temps à Léo en espérant le sauver. Bon point !

Enfin, on pense que la fin n’est pas optimale. Déjà, le dernier chapitre est un peu cliché, Léo ne se pose pas vraiment de questions sur sa guérison miraculeuse, il ne cherche pas à revoir Alice alors qu’il s’est toujours battu jusque-là… On a été un peu déçues. On regrette juste peut-être de ne pas en savoir plus sur ce qui arrive ensuite : qu’advient-il de la relation entre Léo et Alice ? Benjamin révélera-t-il la vérité à Chloé ? Finira-t-elle par l’accepter ? Que va-t-il se passer en ce qui concerne Hugo et Léo ? Un épilogue n’aurait pas été de trop.



Malgré notre avis très mitigé on a aimé certains points et on a gardé à l’esprit qu’il s’agit du premier roman de l’auteure. Un premier roman est généralement plus ou moins perfectible. C’est pourquoi nous pensons retenter l’expérience avec cette auteure mais avec une œuvre plus récente afin de pouvoir peut-être savourer l’expérience acquise par l’auteure.


On tient également à rappeler que notre avis n’engage que nous et que vous aimerez peut-être beaucoup cette histoire malgré ce qui nous a dérangé. Le meilleur avis sur un livre est celui que l’on se construit donc allez-y ! :)


Encore merci à Laure Arbogast ! C’est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs !


Notre ressenti en 2 GIFS :


Nous pendant une bonne partie du roman à cause de Alice :


Puis nous, dès que ça concernait Léo, Benjamin ou encore mieux les deux !



 
 
 
  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 2 août 2020

Dernière mise à jour : 27 sept. 2020



Fan de l'auteure de cette trilogie depuis maintenant quelques années, j’ai fini par convertir Léa aux talents de cette écrivaine que j’apprécie énormément et aujourd'hui on espère ensemble vous convertir en vous présentant ce livre que nous avons adoré !


 

Derrière les étoiles

Tome 1









Informations pratiques :


Auteur : Roxane Dambre

Année d’édition : 2018

Maison d’édition : Calmann Lévy

Prix : 16.90€









Résumé


Pour Sixtine Lancelot, être journaliste à ActuParis c’est comme être dessinateur d’animation pour Disney ou être styliste pour Yves Saint Laurent. Bref, pour notre héroïne c’est le graal ! C’est le cas de le dire pour une jeune femme portant le nom d’un chevalier de la table ronde. Son patron, d’ailleurs, un petit bonhomme un peu étrange et loufoque, ne cesse de la renommer selon son humeur avec les différentes variantes arthuriennes.

Espérons en tout cas que Sixtine ait le courage du fameux Lancelot parce qu’elle en aura bien besoin pour affronter ses nouveaux collègues, les Marcus Meilleurs. Aux allures, de Cerbère, chien à trois têtes des enfers, ils jouent les chiens de garde pour effrayer les nouveaux arrivants par peur de se retrouver confrontés à du sang neuf talentueux. Après quelques menaces la bête passe à l’attaque. En cadeau de bienvenue Sixtine se voit imposé un sujet dont personne ne veut, et elle non plus. Mais tant pis, bizutage ou pas, rien ne l’arrêtera !


Héroïne haute en couleurs, (et on ne parle pas que de ses goûts vestimentaires) Sixtine est bien décidée à faire sa fête au congrès de « Mathématiques appliquées à la relativité et à la cosmologie » (à vos souhaits), dont le titre est déjà puissamment ennuyeux ! Six veut prouver qu’elle mérite sa place et pour ça elle relève le défi ! Son honneur est en jeu ! Mais… pas facile de traiter un sujet sur des mathématiques compliquées… euh appliquées… lorsqu'on y connait rien. Or de question de s’avouer vaincue, à chaque problème sa solution, et Six en a trouvé une, et brillante qui plus est ! Son idée ? Suivre un chercheur qui, lui, comprend tout ça et pourra lui traduire toutes ces histoires de cosmologie dans un langage compréhensible de tous ! Comment ça, c’est pas si brillant que ça ? Mais si, attendez une minute ! Ne soyez pas si impatients. La cerise sur le gâteau c’est que Sixtine n’a pas choisi son chercheur au hasard. Elle l’a choisi sur les conseils de sa grand-mère, c’est-à-dire, jeune et sacrément sexy ! De quoi plaire à ses lectrices selon Maminou… et pas qu’à elles ! Pas folle la guêpe ! ;)


Toutefois, ce qui ne s’annonçait pas comme un reportage des plus passionnants, va prendre un nouveau tournant. Elvis Ellroy, le King de l’astrophysique est retrouvé mort ! Étrangement, il venait d’annoncer lors d’une conférence qu’il révélerait lors de l’événement une découverte supposée changer le monde. Coïncidence ? Vous n’y croyez pas ? Sixtine non plus, et elle n’est pas la seule !

Voilà donc que tout ça devient beaucoup plus intéressant ! Accompagnée de son stagiaire Melchior, du beau chercheur et des collègues un peu zinzins de ce dernier, notre héroïne se lance dans une enquête surprenante !


Votre mission si vous l’acceptez : la suivre dans cette première aventure trépidante !



Avis


Un super premier tome qui a su nous séduire dès les premières pages !


Pour ceux qui ne la connaisse pas encore, Roxane Dambre est une auteure française à l’origine de plusieurs histoires géniales dont cette trilogie qui raconte les aventures journalistiques peu conventionnelles de son héroïne, Sixtine. Dans ce roman on retrouve le style de l’auteure : une écriture agréable, fluide, addictive et irrémédiablement drôle ! Je vous mets au défi de ne pas rire durant votre lecture ! Nous, on l’avoue avec grand plaisir, on a perdu en beauté ! En effet, l’auteure crée toujours des personnages extrêmement drôles voire parfois loufoques. L’histoire est constellée de moments comiques parfois complètement inattendus qui renforcent les répliques hilarantes des personnages. L’auteure fait mouche à tous les coups !

En parlant des personnages, c’est un autre des points forts de cette auteure et cette histoire ne fait pas exception ! On découvre dans ce premier tome un certain nombre de personnages (environ une douzaine d’importants) qui sont tous très bien construits ! Personnages principaux, récurrents ou secondaires, on s’attache à tous d’une certaine manière car ils ont chacun un petit quelque chose bien à eux ! Sixtine est une jeune femme aux goûts colorés, aimante en ce qui concerne ses proches et extrêmement drôle ! Et elle a de qui tenir car elle est le portrait craché de sa grand-mère, alias Maminou ! Cette dernière est touchante car Roxane Dambre aborde un sujet sensible avec ce personnage souffrant d’Alzheimer. Mais l’auteure le fait très bien et parvient à ne pas tomber dans quelque chose de dramatique malgré le sérieux et la tristesse de la situation. Avec cette femme sans filtre aux idées saugrenues la rendant à mourir de rire, Roxane Dambre parvient à créer un équilibre avec les sentiments de doutes et de peine de Sixtine et son frère face à cette maladie. D’ailleurs, nous n’oublions pas Raphaël le grand-frère protecteur et attendrissant de Six, dont elle semble utiliser la pizzeria comme son QG. Ensuite, on retrouve Bergamote, l’amusante meilleure amie de Sixtine, et le moins que l’on puisse dire c’est que ces deux-là se sont bien trouvées ! N’oublions pas un autre duo de choc : Sixtine et Melchior. Professionnellement ils font la paire ! Melchior a ce petit truc décalé qui lui fait suivre Sixtine dans ses drôles d’idées sans hésitation et mieux encore, il est à fond dedans lui aussi ! Pétillant, drôle tout en ayant ce je-ne-sais-quoi qui le rend adorable, Melchior devient très vite le complice parfait de Sixtine et on nous on adore leur duo ! Finalement, il reste Hélène la collègue sympathique, M.Dupré le patron franchement surprenant, Châteaudun le commissaire cash à l’humour bien piquant ainsi que Bastien le chercheur sexy, charismatique et mystérieux accompagné de la gentille Alexandra gaffeuse comme pas deux et des deux collègues inséparables, tels les frères Dupondt de Tintin, aux chamailleries fort divertissantes. Voilà une belle brochette de personnages pour une bien chouette histoire !

D’ailleurs, on ne peut pas ne pas commenter une singularité de l’auteure : elle adore donner des noms abracadabrants à ses personnages ! Sixtine, ça va, mais Melchior ça commence à être sacrément difficile à porter ! A eux deux ils cumulent les chevaliers de la table ronde et les rois mages, ça fait son poids de légendes tout ça ! On sera néanmoins d’accord pour dire que ce n’est rien à côté de “Bergamote”, là c’est le pompon sur la Garonne ! La pauvre ! Au départ on a pas voulu y croire, se disant qu’on avait mal lu et qu’elle aurait pas osé… mais si. Avec Roxane vous pouvez vous attendre à tout ! Et on adore le côté surprenant et un peu déjanté de cette auteure !


Après les personnages, leur aventure ! L’histoire est bien construite et crédible tout comme les relations entre les personnages, même si l’auteure apporte toujours de la fantaisie à cette normalité vraisemblable. Franchement, qui a déjà vu quelqu’un tirer à blanc pour obtenir l’attention ? Qui a déjà arraché une prise électrique pour débrancher en urgence un ordinateur afin d’éviter un piratage ? Les situations loufoques comme les rebondissements viennent rythmer le roman ce qui fait qu’il n’y a ni longueurs, ni longues descriptions interminable et ennuyeuses, et à ça on dit : MERCI ! De plus, le mystère est bien tenu et ça c’est le top !

En plus de ces petites fantaisies, des événements étranges ont lieu dans cette enquête frôlant la science-fiction, apportant alors une dimension fantastique qui reste toutefois assez légère. En effet, il n’est pas du tout question de basculer dans un autre monde ou de se découvrir des pouvoirs magiques et ça change de ce qu’on trouve beaucoup. L’originalité est d’ailleurs un point important à mettre en avant ! On ne sait pas pour vous, mais nous c’était la première fois qu’on lisait un roman fantastique adolescent/jeune adulte dans lequel il était question de mathématiques, de physique et de cosmologie. Le meilleur dans tout ça c’est que Roxane Dambre relève haut la main le défi de parvenir à nous faire comprendre ce dont il est question et même nous donner envie d’en lire plus ! 100% littéraires nous sommes de vraies quiches en physique mais l’auteure a réussi un miracle avec nous, en vulgarisant toutes ces choses cosmologiques à première vue extrêmement compliquées ! D'ailleurs, le fait que Sixtine soit aussi ignorante que nous en la matière permet rapidement une identification avec le personnage renforçant alors l’attachement déjà naissant.

Pour finir, on voudrait parler de la mise en abîme que réalise l’auteure et que l’on trouve très intelligente. En effet, dans le récit Sixtine écrit dans son article à travers le regard d’un extraterrestre afin d’effectuer une mise en garde implicite auprès de ses lecteurs. Le but : leur faire prendre conscience que l’on a qu’une planète et que nous devons en prendre soin plutôt que de l’exploiter dans l’espoir d’en découvrir une nouvelle qui serait habitable par l’Homme. Cette démarche met l’espèce humaine en danger. C’est exactement la même chose que réalise l’auteure en nous faisant suivre l’aventure de son héroïne à qui Bastien va expliquer les dangers qui les guettent et notamment le paradoxe de l’évolution : on est tous trop cons ! Un coup de maître !


Nous souhaitons conclure cette chronique sur une question primordiale : l’Univers est-il, selon vous, infini ou fini sans bord ? ;)



Notre avis en un GIF :






 

Pied%20de%20page_edited.png
© Copyright
bottom of page