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Salutations !


Halloween approche et à cette occasion on a eu envie de vous conseiller une sélection de livres sympa à lire dans cette ambiance. On avait beaucoup d'idées ! Pour se restreindre un peu on a décidé de nous concentrer sur un thème chaque année et cette année les grands gagnants sont les vampires !

Comme c'est un thème assez récurrent de la littérature adolescente on a choisi d'exclure les plus célèbres tels que Twilight ou Journal d'un Vampire. Notre but c'est de vous faire découvrir des lectures vampiriques assez inconnues au bataillon ! Mais... ce n'est pas tout...



Vampire Academy : Sœurs de sang (Tome 1)



Rose Hathaway est la gardienne de Lissa, sa meilleure amie depuis toujours. Rose, elle, est une dhampir : mi-humaine mi-Moroi, elle ne peut pas utiliser de magie (réservée aux Moroi) mais donnerait sa vie pour Lissa. Celle-ci, plus connu sous le nom de Vasilisa Dragomir, est une princesse des 12 familles royales Moroi. Après deux ans passés à fuir la Vampire Academy, Rose et Lissa sont rattrapées par Dimitri, un autre garde du corps, qui les ramènent alors à l'école. Ignorant au mieux toutes les rumeurs courant à leur sujet, Rose commence alors ses sessions d'entraînements avec Dimitri, le beau gardien russe, tout en surveillant Lissa parallèlement. Fragile, celle-ci use à tort de ses pouvoirs pour rendre la vie plus facile à sa meilleure amie et pour redevenir populaire auprès des autres élèves. Mais le danger se rapproche, et le jeu que joue Lissa devient de plus en plus dangereux... Rose arrivera-t-elle à sauver sa meilleure amie autant des Strigoi que d'elle-même ?




Lissa et moi étions amies depuis la maternelle et l'époque où on nous avait enseigné l'alphabet. Forcer des petites filles de cinq ans à épeler "Vasilisa Dragomir" et "Rosemarie Hathaway"était une torture cruelle et nous avions, ou plutôt, j'avais, réagi en conséquence : j'avais jeté mon livre à la figure de notre instituteur en le traitant de "salaud fasciste".





Samantha Watkins ou les Chroniques d'un quotidien extraordinaire : Pas le choix (Tome 1)



Une nuit, alors qu'elle rentre chez elle, Samantha Watkins, jeune bibliothécaire au quotidien morne et insipide, va voir sa vie prendre un virage à 180 degrés de par sa rencontre avec un "ange"... Loin des gardiens du paradis, l'homme qui la choisit pour devenir son assistante et mettre sa vie en danger dans l'enquête sur les étranges disparitions de la région est un vampire de cinq-cents ans, dont la fonction principale est de veiller au maintien du secret de l'existence de son espèce.

N'ayant d'autre choix que d'accepter, Samantha va découvrir un monde surnaturel tout aussi fascinant qu'effrayant...


-Croyez-moi , j'ai voulu changer . J'ai beau essayer, j'ai autant de charisme qu’une moule qui attend la marée sur son rocher.”

“-Combattre? Vous m’avez bien regardée? Je suis aussi molle qu’une guimauve et aussi vive qu’un escargot! ”





Comment se débarrasser d'un vampire amoureux (Tome 1)



Jessica attendait beaucoup de son année de Terminale : indépendance, liberté, fêtes... Elle n'avait certainement pas vu venir Lucius Vladescu ! Adoptée seize ans plus tôt en Roumanie, Jessica découvre avec stupeur qu'elle est fiancée à un prince vampire depuis sa plus tendre enfance, et qu'il a bien l'intention de réclamer sa promise. Séduisant, ténébreux, romantique, Lucius est persuadé que Jessica va lui tomber dans les bras. Malheureusement, la jeune fille a d'autres projets et pas la moindre envie de suivre un inconnu en Roumanie, tout prince vampire qu'il soit.


- Essaie cette robe.

- J'ai déjà plein de vêtements, insistai-je.

- Oui. Et tu ferais mieux de tous les jeter. Et en particulier ce tee-shirt avec le cheval blanc, le cœur et la lettre I dans le fond. Qu'est-ce que ça veut dire ?

- I love les chevaux arabes. Pour dire que j'aime les chevaux arabes, expliquai-je.

- J'aime la viande saignante, mais ce n'est pas pour autant que je porte la photo d'un steak cru sur le torse. ”




Rebecca Kean : Traquée (Tome 1)




A Welton, un rigide collège américain pour garçons, surgit un nouveau professeur de lettres, Monsieur Keating. Lui-même ancien élève, ce dernier a pris soin d'amener dans ses valises son enthousiasme, sa passion pour la vie et la poésie, et va être le premier à donner le droit à ses étudiants de penser par eux-mêmes. Autrement dit, à sortir du moule qui leur est imposé. Bouleversant les règles établies et mettant en péril le contrôle exercé sur ces jeunes adolescents « sans cervelle », le professeur Keating sera leur source d’inspiration et le souffle de motivation dans le cœur des jeunes gens. Il les aidera à se découvrir eux-mêmes et à tracer leur propre voie.


“Comme disait ma grand-mère: "Quand il y a du chaos quelque part, tu peux être sûre que les Français y sont pour quelque chose"

Et elle savait de quoi elle parlait. Elle était française et c'était une guerrière. Tout comme moi.”





Le roman suivant est une lecture adolescente traitant de vampires MAIS contrairement aux autres elle a des tendances horrifiques et elle change pas mal des lectures présentant de bons, beaux et gentils vampires. Ici, on replonge un peu dans les origines de ce qu'est le vampire.


Les larmes rouges : Réminiscences (Tome 1)


Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité. Peu à peu, elle perd pied… Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ?Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?


-Ma réputation ? Répéta-t-elle, hilare tout à coup. Franchement Henry, si c’est tout ce qui t’inquiète alors rassure-toi, je me moque bien de ce que l’on peut penser de moi.

Il sembla s’étonner de la réaction de sa jeune protégée puis haussa les sourcils et marmonna circonspects :

- On ne se soucie donc plus de rien au XXIé siècle…






On a aussi pensé à ceux qui ne sont pas fans de ces créatures de la nuit en proposant également des ouvrages où on rencontre diverses créatures fantastiques, dont le vampire, mais pas seulement.


Nora Jacobs : Démasquée (Tome 1)






La plupart des humains ignorent qu’un monde dangereux les entoure, regorgeant de magie et de monstres. Nora Jacobs n’a pas cette chance. Elle sait parfaitement quelles créatures démoniaques rôdent dans les rues de Détroit. Grâce à ses étonnants dons psychiques, elle a su se tenir à l’écart de cette communauté surnaturelle jusqu’à présent. Malheureusement, tout bascule le soir où le vampire le plus puissant de la ville découvre ses pouvoirs et décide de se servir d’elle pour retrouver un membre disparu de son clan.

Pour couronner le tout, Nora est certaine d’être maudite. Depuis toujours, les gens sont irrésistiblement attirés par elle, une attirance qui vire souvent à l’obsession et à la violence. Les êtres occultes ne font pas exception à la règle, et Nora a éveillé l’intérêt de certains des monstres les plus dangereux de la ville…



— Un problème, Parker ? Je croyais que tu pouvais nous faire entrer.

Le videur hausse ses sourcils percés, l'air amusé.

— Je ne veux pas de pépins dans ma boîte, ma petite dame. Vous ne comptez pas m'en causer, n'est-ce pas ?

Je lui rends son sourire narquois.

— Tout dépend de ce que vous entendez par « pépins ».

Son sourire s'élargit, et il croise ses énormes bras.

— Les petites brunes impétueuses qui se mettent en danger inutilement.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire à pleines dents.

— Alors tout va bien, parce que je vis pour éviter le danger.”




Nés à minuit (Tome 1)



L’été s’annonce mouvementé pour Kylie. Après un enchaînement de catastrophes, ses parents l’envoient dans une colo spécialisée pour adolescents marginaux. Ou plutôt hors du commun : ici cohabitent sorciers, vampires et autres créatures de la nuit. Tous sont persuadés que Kylie n’est pas là par hasard… Sa présence aurait-elle un lien avec le rôdeur fantomatique qui la poursuit sans répit ?

Kylie tente de comprendre sa véritable nature. Et comme si sa vie n’était pas assez compliquée, Derek, un être féerique, et Lucas, un loup-garou irrésistible, semblent tous deux déterminés à la séduire. Alors qu’elle cherche sa place dans ce nouveau monde, Kylie saura-t-elle accepter qui elle est vraiment ?



-Tu poses un seul doigt vampirique sur moi et je te jette le pire sort d'acné que tu aies jamais vu.

[...]

-Écoute, si j'ai un seul bouton, je te viderai de ton sang dans ton sommeil et le vendrai sur Ebay.”





La prophétie des sept


Depuis la mort de sa mère, survenue il y a près de six ans, Hazel s’est exilée à Londres avec sa tante, au cœur même des Ténèbres qui engloutissent peu à peu l’Europe. Sans nouvelles de son grand-père qui réside dans le Sud-Ouest de la France, Hazel décide de retourner sur ses terres d’origine pour résoudre ce mystère.

Sa rencontre avec Stellan, un vampire mandaté auprès d’elle par l’Union, la plus haute autorité en matière de créatures et d’êtres magiques, va quelque peu bouleverser ses plans. Elle apprend que son aïeul a été kidnappé, malgré la protection vampirique dont il bénéficiait, et qu’elle est reliée à une étrange prophétie.

Désigné pour l’aider et assurer sa protection, Stellan, qui ne la laisse pas indifférente, se joint à elle dans sa quête. Mais si Hazel est inquiète pour la vie de son grand-père, c’est en réalité le sort de l’humanité tout entière qui est entre leurs mains.




- Qu'est-ce que vous regardez ?

- Vos yeux.

- Et ?

- Ils sont intéressants.

Un sourire en coin se dessina sur son visage, révélant des dents du bonheur qui lui conféraient un air espiègle.

- Les vôtres ne sont pas mal non plus, répliqua-t-elle.

- Pas mal ? Vous plaisantez ? C'est mon argument de séduction principal !

- Vous souffrez d'hétérochromie. C'est plutôt une tare.

J'en restai bouche bée.

- Une tare ? J'ai les yeux vairons ! La plupart des gens trouve ça beau.

- La plupart des gens comprend quand je les fais marcher, ricana-t-elle. ”




Pour essayer de satisfaire tout le monde on vous propose également une série de manga qui est relativement connue et qui a été en partie adaptée en animé si jamais cela vous intéresse ou que vous avez envie de voir un petit peu de quoi il s'agit avant de vous lancer dans la lecture des 19 tomes.



Vampire Knight (Tome 1)




Dans le collège Cross, étudiants humains et vampires cohabitent secrètement. Yuki, avec l’énigmatique Zero, doit s’assurer que cette cohabitation reste pacifiste. La jeune fille souhaite un futur dans lequel Hommes et vampires puissent coexister sans se combattre. Une conviction dictée aussi par les sentiments qu’elle éprouve pour le noble Kaname, le chef charismatique des vampires du collège. Un garçon qui, un jour, lui a sauvé la vie…




"Zero: Si vous savez que c'est dur, engagez plus de chargés de discipline ! L'autre, là, n'est bonne à rien !


Yûki: Venant d'un gars qui est toujours en retard ou qui sèche carrément le boulot, c'est gonflé ! Je proteste !"






Enfin, pour terminer, comme on vous l'avez promis aux origines de ce blog, on vous présente une oeuvre plutôt classique bien que assez peu connue qui est un des premiers écrits français traitant de la figure du vampire. Comme je l'ai indiqué dans ma présentation je ne suis pas une fan de classiques, ils ont tendance en m'ennuyer. Mais celui-là est plutôt sympa, d'autant plus que l'écriture de Théophile Gautier n'est pas dérangeante, c'est tout à fait compréhensible, et l'histoire est pas mal ! Bonus : c'est une nouvelle donc plutôt court !


La Morte amoureuse

Romuald est âgé de vingt-quatre ans quand son rêve le plus cher est sur le point de se réaliser ; il va devenir prêtre.

Mais lors de son ordination, les choses ne se passent pas comme il le faudrait : il tombe sous le charme de Clarimonde, une femme à la beauté éblouissante, qui lui prouve ses sentiments à travers son regard. Troublé, Romuald accepte malgré lui d'assumer cette fonction d'ecclésiastique et ne revoit pas sa bien aimée, jusqu'au jour où il doit pratiquer pour elle l'extrême-onction...

En lui déposant un baiser sur ses lèvres mortes, le jeune prêtre ressuscite Clarimonde et mène ainsi une double-vie : il est tantôt religieux, tantôt amant de la belle...

" Je t'aimais bien longtemps avant de t'avoir vu mon cher Romuald, et je te cherchais partout. Tu étais mon rêve , et je t'ai aperçu dans l'église au fatal moment; j'ai dit tout de suite "C'est lui!" Je te jetai un regard où je mis tout l'amour que j'avais et que je devais avoir pour toi; un regard à damner un cardinal, à faire agenouiller un roi à mes pieds devant toute sa cour. Tu restas impassible et tu me préféras ton Dieu. Ah! que je suis jalouse de Dieu, que tu as aimé et que tu aimes encore plus que moi! "



On espère que parmi cette sélection, qu'on a essayé de faire variée comme d'habitude, vous trouverez une lecture (ou plusieurs) qui saura vous tenter et vous accompagner en cette période d'Halloween où le surnaturel est un peu mis à l'honneur.


On vous souhaite un bel (ou horrible, à votre préférence) Halloween en avance !



 

  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 20 sept. 2020

Rivalités

Informations pratiques


Auteur : Sophie Jomain

Année de première édition : 2001 ( la nôtre : 2013)

Maison d’édition : France Loisirs

Prix : 15€ (broché), 7.20€ (poche), 24€ (illustré)



Résumé

Son bac en poche, Hannah, qui a déménagé avec ses parents à Wick pour prendre soin de sa grand-mère, intègre l’université Saint-Andrew. Nouvelle ville, nouvelle vie ! La jeune fille qui file le parfait amour avec Leith découvre les mystères qui entourent l’Histoire du campus. Si Hannah a été chamboulée par la découverte de l’existence des loups-garous, elle n’est pas au bout de ses surprises… D’autres créatures vivent sur le campus au grand damn de Leith et sa meute qui cohabitent difficilement avec leurs ennemis ancestraux. Au milieu de tout ça, le cul entre deux chaises comme on dit, Hannah est mal barrée ! Cette nouvelle année risque d’être mouvementée… et peut-être pas sans danger !


Avis


Il y a un mois nous vous présentions le premier tome de la saga et nous revenons aujourd’hui pour vous parler du second tome !


Une fois encore, notre avis est mitigé même si dans l’ensemble nous avons préféré cette suite.


Attaquons avec les personnages. L’héroïne, Hannah, ne nous facilite pas la tâche parce que nous apprécions certains points de sa personnalité, de son caractère etc… mais à côté de ça certaines de ses pensées et de ses réactions nous ont gênées. En effet, lorsque Leith sous-entend qu’il a eu des copines avant elle, on a apprécié que Hannah assume que l’idée la dérange et lui fait de la peine d’une certaine manière, qu’elle ose en parler et qu’elle ne fasse pas comme si tout allait bien pour ensuite ruminer dans son coin. Toutefois, si elle donne l’impression de faire preuve de maturité dans un premier temps, quelques secondes plus tard elle gâche un peu tout en surréagissant puisqu’elle fond en larmes dans les bras de Leith… Hannah est donc parfois immature comme le lendemain lorsqu’elle quitte l’appartement de Leith et croise Georgia dans les escaliers. Elle s’enfuit en pleurant et ne contacte pas Leith par la suite pour lui demander des explications. Pire, elle va presque se venger d’un certaine manière quand elle choisit de partir dans le groupe de Darius par provocation lors de la découverte de la ville dans le cadre d'un cours d'Histoire sur St-Andrews. On a donc une héroïne aux tendances immatures et impulsives.

Il en va de même avec Leith. C’est un jeune homme parfois trop autoritaire qui cherche à lui interdire des choses alors que soyons bien clair : il n’a rien à lui interdire ! (D’ailleurs à un moment c’est Minah qui le dit à Hannah et elle a totalement raison ! Merci Minah !). Ensuite, ce qui nous a déplu c’est que selon nous il abuse lorsqu’il lui reproche d’avoir été jalouse de Georgia et de l’histoire d’amour qu’ils ont vécu mais aussi d’avoir tiré des conclusions hâtives alors que si il lui en avait parlé ça ne serait pas arrivé. En effet, Leith se débrouille pour changer de sujet et ne pas épiloguer sur ses ex-petites-amies. Il n’évoque pas une seconde le sujet “Georgia” avec qui il a vécu en colocation. Pire, il tente de minimiser la relation qu’il a entretenu avec elle. On peut comprendre Hannah, même si elle a eu tort de son côté de ne pas demander des explications, Leith aurait simplement dû lui en parler dès le départ afin d’éviter ce genre de situations. En parallèle il reste un personnage attachant de part son côté protecteur, à l’écoute et surtout très respectueux et patient envers Hannah. Malheureusement, il gâche tout à la fin où il récolte la palme du plus gros lâche de la saga ! Le pire étant qu’il lui a promis de ne pas la laisser pour finalement l’abandonner. On a été très déçues…

Pour relever le niveau, applaudissez chaudement le grand, le beau, le génialissime (il nous a obligé à dire tout ça… ou pas !) DARIUS ! Si Darius peut paraître un peu détestable au tout début (personnellement j’ai immédiatement adoré Darius parce que tout de suite, malgré les piques qu’il lance, je lui ai trouvé un petit quelques chose), vous auriez tort de vous fier à votre première impression car c’est un personnage qui devient extrêmement attachant au fil de l’histoire. On aime beaucoup son honnêteté, son côté rassurant, mature et sage ainsi que le fait qu’il cache beaucoup moins de choses à Hannah, qu’il communique beaucoup. Il est plus ouvert. Il répond en effet aux questions d’Hannah sur sa nature, son passé… ce qui nous change un peu de “Leith Le Mystérieux”. Son histoire est d’ailleurs bien construite et intéressante. Son histoire d’amour avec Julia le rend très touchant. Finalement, contrairement à Leith il est attentionné et protecteur (il va jusqu’à protéger la meute pour elle alors que les loups sont leurs ennemis jurés) sans être autoritaire et étouffant. On adore ! La cerise sur le gâteau c’est quand il prend soin d’Hannah, il s’occupe d’elle alors que Leith l’abandonne. On est obligées de le dire : Darius assure !

Ensuite, il y a les autres personnages qui se séparent entre la catégorie “on aime” et la catégorie “on déteste” ! Dans la seconde on écrit un nom en tête de liste ! Vous devinez lequel ? Indice : ça commence par un G. Garce ? Non. Ca c’est le nom qu’on utilise pour la définir ! Il s’agit bien évidemment de Georgia ! Une garce dans toute sa splendeur ! Vraiment, c’est du grand art ! Même si à la fin du tome 2 on la hait moins parce qu’elle nous fait un peu pitié, on n’oublie pas les centaines de pages de mauvais coups et de piques assassines.

Une fois encore un autre personnage vient équilibrer la balance ! Julia. Notre adorable Julia… Elle est très attachante ! On est donc d’accord que cette auteure est extrêmement sournoise de nous faire nous attacher à Minah puis à Julia pour finalement les tuer dans le même tome ?! Sadique ! Vous voulez une autre preuve ? Elle nous incite à apprécier Tarja, la coloc d’Hannah, pour en faire la tueuse ! Au final, c’est un beau retournement de situation lors de la toute première lecture mais coup dur pour le lecteur qui l’aimait bien.



Cela nous mène à la question de l’intrigue, du suspens. En ce qui concerne l’identité de l’assassin qui a tué Minah, à la première lecture c’est plutôt bien écrit puisque ce n’est pas flagrant. Lors d’une relecture on perçoit en revanche des petits indices (ce qui est normal puisque l’on sait à quoi porter attention) nous soufflant que la petite Tarja est pas très nette. Finalement, le rebondissement à la fin est top parce qu’on ne le voit pas venir, c’est totalement imprévisible.


Enfin, nous allons aborder les points forts et points faibles de l’histoire et de la plume de l’auteure. Commençons par un point négatif qu’on a pas pu s’empêcher de noter et qui nous gêne depuis le tome un en réalité : l’auteure est parfois un peu maladroite et fait tenir des propos qui peuvent paraître sexistes à ses personnages : comme c’est par exemple le cas page 98 et 99


“-Je ne m’y ferais jamais, grogna-t-il en entrant dans ma chambre.

- A quoi ? demandais-je, en retirant mes chaussures.

- A... ça!

Il désigna du menton ma collection de chevaux et poneys miniatures installée sur la commode.

- J’ai du mal à t’imaginer dans la peau d’une petite fille.

Je ne pu m’empêcher de sourire.

- Et pourtant… je suis vraiment passée par là. Tu ne collectionnais aucune figurine ?

- Non.

- Même pas des super-héros ?

- Non.

-Allons bon. Des petites voitures, alors ? Des camions de pompiers ? Des soldats de plomb?” Ici ce qu’il y a de gênant c’est que tous les jeux qui viennent à l’esprit d’Hannah sont des jeux dit “pour garçons”.


Un deuxième extrait rien que pour vous page 194, lors d’une conversation avec Darius, Hannah va se faire un commentaire à propos de la meute : “ Me retrouver parmi les garçons de la Meute était parfois déroutant. Ils avaient beau être des loups-garous, leurs conversations n’en étaient pas moi humaines et typiquement masculines. Tout y passait : football, filles, rugby, filles, grosses voitures et … filles.” Ce qui nous a dérangé ici ce sont les généralités que ce genre de réflexion font circuler et qui enferment les hommes dans des comportements qui les font paraître limités. Pourtant il me semble qu’on est tous et toutes d’accord que tous les hommes ne sont pas comme ça tout comme les femmes ne sont pas toutes portées sur les histoires d’amour et ne mange pas toutes de la salade parce qu’elles font attention à leurs lignes (c’est deux réflexions font référence à d’autres passages qui nous ont interpellé, on ne vous les retranscrits pas je crois que vous avez saisi l’idée.)

On tient bien sûr à préciser qu’il ne s’agit certainement que de maladresse d’autant plus que le livre est sorti il y a presque 10 ans et que depuis les mentalités ont évolué… Il faut donc garder cela en tête afin de ne pas juger trop sévèrement l’auteure. Néanmoins, il nous semblait important de l’évoquer parce que nous nous sommes dit que si nous l’avions remarqué d’autres lecteurs peut-être moins au courant de la date de sortie etc… pourraient avoir des difficultés avec ces propos.

Passons maintenant aux bons points. L'apparition de nouvelles créatures est vraiment super pour relancer l'histoire, y mettre du piquant, d’autant plus que comme pour les loups, l’histoire est bien recherchée et développée. Les loups ne sont en effet pas opposés à des vampires lamba comme c’est le cas dans beaucoup d’oeuvres littéraires de ce genre et les exploiteurs possèdent des pouvoirs plutôt cools (voler, changer de visage…) ! Toutefois, on doit reconnaître qu’on retrouve un peu ce côté vampire/loup-garou cliché. On est encore sur de l’ambivalence entre stéréotype et originalité.


Pour conclure, on dira que ce second tome est selon nous meilleur que le premier. En effet, les personnages continuent à se dessiner, s’affirmer et on en découvre des nouveaux qui apportent un vent de fraîcheur, d’originalité et de piquant ! On a moins de clichés et plus de suspens. De plus, la fin donne envie de foncer lire la suite !


On a hâte de vous parler du troisième tome car il est vraiment top !


Vous êtes plutôt Team Leith ou Team Darius ?


Léa est clairement Team Darius ! Elle pourrait être la chef de son fan club ! 🙆‍♀️🤸‍♀️

De mon côté, je me souviens que j’aimais beaucoup Leith lors de la ma première lecture et je le trouve encore attachant aujourd’hui mais j’aurais tendance à pencher du côté de Darius moi aussi.


Notre réaction en un GIF durant les derniers chapitres :


Et Léa dès que Darius apparaît 😂









 

  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 9 sept. 2020

Dernière mise à jour : 27 sept. 2020










Auteur : Tomi Ungerer

Année d’édition : 1999

Maison d’édition : L’école des loisirs

Prix : 13.20€










Résumé


Otto revient sur sa vie et se remémore les événement qui ont marqué son existence, de sa création jusqu’au moment de l’écriture de son autobiographie. Né en Allemagne il est offert à un jeune garçon pour son anniversaire, David. Ce dernier et son meilleur ami Oskar vont se fabriquer de beaux souvenirs avec Otto, dont un qui vaudra à ce dernier sa fameuse tache violette distinctive. Malheureusement, David et Otto sont séparés par la situation politique du pays en guerre et c’est ainsi que débute les péripéties de cet ours en peluche à la vie bien rempli.



Avis


J’ai découvert cet album en CM2 et je le redécouvre aujourd’hui, environ 10 ans plus tard, avec un regard nouveau. Je ne saurai pas vous dire ce que j’en avais pensé la première fois (ma fiche de lecture de l’époque doit traîner quelque part dans des cartons mais j’avoue : grosse flemme de fouiller) mais je peux vous dire qu’avec le recul c’est un livre extrêmement intéressant !


Avec cet album Tomi Ungerer semble répondre un “OUI” à l’éternelle question : “Peut-on parler de tout avec les enfants ?”. Personnellement je suis tout à fait d’accord. Je pense que l’on peut aborder n’importe quel sujet avec un enfant, ce qui importe c’est la manière dont on le fait !

Ici, l’auteur va aborder le thème de la seconde guerre mondiale avec l'antisémitisme, l’étoile jaune servant à différencier les juifs, les camps de concentration.... Un certain nombre de sujets sérieux difficiles à aborder et à expliquer à des enfants.


Le premier coup de génie de Tomi Ungerer a été de choisir le point de vue d’un ours en peluche, un objet familier des enfants, qui appelle la tendresse. Ce dernier est personnifié et va donner à plusieurs reprises l’impression d’être humain. En effet, cela va se traduire dans l’emploi des verbes à la voie active, des verbes d’actions, des verbes de sensations… Cet ours apparaît tout aussi vivant que n’importe qui.

La vie d’Otto débute de manière tout à fait banale : il est fabriqué en Allemagne et offert à un petit garçon pour son anniversaire. L’ours en peluche, fraîchement nommé Otto, se souvient alors de bons moments passés avec David, le jeune garçon en question, et son meilleur ami Oskar. Il est notamment question de lui apprendre à écrire, d’abord avec de l’encre puis sur une machine à écrire. La première manière lui vaudra cette tache d’encre violette indélébile qui le rendra tout à fait singulier et sera décisive dans son avenir, tandis qu’à la fin de l’album on voit Otto en train de rédiger son autobiographie sur une machine à écrire faisant ainsi un clin d’oeil à son apprentissage au début de l’album.

On peut noter qu’à ce moment de l’histoire tout est normal, les seuls éléments commençant à planter le décor sont que l’action se déroule en Allemagne (on ne sait pas quand) et que les prénoms des deux garçons et de l’ours sont typiquement allemands. Mais l’Histoire vient bousculer tout cela et Otto prend la place de narrateur témoin des événements tragiques qui se sont déroulés lors de cette triste période en offrant une distanciation puisqu’il n’est que spectateur de ce qui se passe. En effet, son statut de peluche le réduit à un rôle passif bien que l’auteur cherche à nous le présenter comme un personnage humanisé actif à travers le choix des verbes par exemple, comme expliqué précédemment. Il verra donc David obligé de porter l’étoile jaune (on peut d’ailleurs noter que cette dernière est en forme de ce qui est appelé “l’étoile de David” dans la religion juive, ce que l’on peut mettre en relation avec le choix du prénom du petit garçon) dont la signification est donnée par la mère d’Oskar qui tente d’expliquer à son fils pourquoi il ne peut pas en porter une lui aussi : il n’est pas juif.

Le fait que ce soit la voix innocente d’un enfant qui amène la question légitime que pourra se poser le jeune lecteur est très intelligent. L’enfant-lecteur pourra s’identifier à Oskar à cet instant, ce dernier lui servant d’une certaine manière de porte-parole en posant des question qu’il se pose probablement lui aussi : Pourquoi David doit-il porter cette étoile ? Que signifie-t-elle ? C’est quoi être juif ? Évidemment, les explications sont simples et courtes mais permettent une première approche du sujet, une première explication.


On garde ce regard innocent, enfantin d’une certaine manière, sur les événements qui suivront également : David et sa famille qui doivent monter avec d’autres personnes portant l’étoile jaune, emmenés par des hommes en uniformes. Un lecteur ayant connaissance des événements de la seconde guerre mondiale comprendra immédiatement qu’il s’agit de soldats qui les emmène dans un camp. La tristesse ressenti par Otto et Oskar suite à leur séparation avec David est touchante et peut être comprise par un enfant. L’interrogation répétitive d’Oskar est d’autant plus frappante pour un lecteur informé : “Tu sais où est David ?”.

Ensuite, c’est d’Oskar que Otto sera séparé à cause de la guerre qui fait rage. Cette dernière prend réalité de manière sonore avec le bruit des sirènes et des bombardements ainsi que visuellement avec la ville qui est détruite et en ruines. C’est d’ailleurs parmi les débris, en pleine fusillade, que Otto est découvert par un soldat : Charlie. Celui-ci aura d’ailleurs beaucoup de chance car il se fera tiré dessus quelques secondes après et c’est cette rencontre qui lui sauvera la vie. La balle traverse Otto avant de frapper Charlie et ce miracle, qui laissera elle aussi sa marque sur Otto comme l’encre précédemment, fera la une des journaux.

Après cela tout s’enchaîne. La guerre se termine, Charlie rentre chez lui retrouver sa famille et offre l’ourson à sa fille. Un peu de répit dans la vie de cet ours pas toujours facile. Toutefois, des enfants le vole et le maltraite. Une fois encore, Otto se retrouve seul, séparé des gens qu’il aime. Trouvé par une femme il est ensuite vendu à un antiquaire qui le remet en état. Il restera des années comme ça, jusqu’à ce qu’il attire l’oeil d’un vieil homme à travers la vitrine du magasin.

L’histoire se termine sur une happy end touchante. Grâce à cette fameuse tache violette Oskar a reconnu Otto, l’ours en peluche de son enfance. Et ce n’est que le début des retrouvailles puisque suite à un article dans les journaux parlant de la coïncidence incroyable qui leur a permis de se retrouver après toutes ces années, Oskar est contacté par David, son meilleur ami d’enfance. L’album s’achève sur ces trois personnages enfin réunis et Otto écrivant cette autobiographie que l’on vient de terminer. Ce qui est particulièrement intéressant c’est que si l’auteur offre une happy end à son jeune lectorat, il la nuance ce qui la rend d’autant plus réaliste et juste. En effet, elle est contrebalancée par le rapide récit des vies difficiles qu’ils ont menées, des événements qu’ils ont traversé et des pertes qu’ils ont vécus.


C’est donc selon moi un très bel album très intéressant pour commencer à aborder le sujet de la seconde guerre mondiale avec un jeune public.


Connaissez-vous d’autres oeuvres jeunesses qui abordent traitent de sujets sérieux, difficiles ou tabous avec autant de justesse ?


Notre ressenti en un GIF :


 
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