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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 10 oct. 2021

Anne de Green Gables


Informations pratiques


Auteur.e : Lucy Maud Montgomery

Maison d’édition : Monsieur Toussaint Louverture

Année de publication : 2020 (première publication en 1908)

Prix : 16,50€ (Broché), 4.99€ (ePub)



Résumé


Anne Shirley est une jeune fille orpheline rousse et maigrichonne avec des tâches de rousseur dotée d’une imagination et d’une envie d’apprendre sans limite. Elle adore employer de “ grands mots ” , parler de ses réflexions, ses lectures et ses observations. Alors âgée de 11 ans, Anne est envoyée par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert alors qu’ils attendaient un garçon qui pourrait les aider à la ferme. Elle devra alors trouver sa place dans cette nouvelle famille, cette nouvelle ville. “Féministe involontaire, romantique impénitente, elle est impulsive, dramatique, maligne, drôle, et telle une authentique naïve, elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables.” Si Anne a une telle vision de la vie c’est qu’elle est en réalité marquée par la mort de ses parents qui l’a conduite à vivre dans différentes familles d'accueil et à subir plusieurs abandons. Mais d’un optimisme sans faille elle s’en sert pour semer partout joie et rêveries en dénichant la beauté dans tout ce qui l’entoure.



Avis

- Chronique solo de Léa -


J’ai découvert Anne de Green Gables grâce à l’adaptation Netflix “ Anne with an E ” qui est une série que j’ai tout simplement adorée. C’est une de mes préférées et quand j’ai compris que cette histoire était issue d’un livre je n’ai pas hésité longtemps et je ne regrette pas ma lecture. La série ayant été arrêtée prématurément à mon goût, je voulais absolument connaître la suite de cette histoire qui s’étend sur pas moins de 10 tomes !


J’ai tout de suite été frappée par le style que j’ai trouvé très beau, fluide, agréable à lire et dont les descriptions poétiques m’ont fait voyager. Ce que j’ai adoré c’est qu’on sent déjà une pensée féministe dans une histoire jeunesse écrite en 1908 que ce soit à travers les personnages ou les situations qu’ils vivent.


En parlant des personnages, il y en a beaucoup qui m’ont plu, notamment nos trois héros principaux. Il y a tout d’abord Anne, cette jeune fille qui a vécu beaucoup mais qui malgré tout ne se laisse pas décourager. Elle veut juste trouver une famille qui l’aime et l’accepte, mais aussi aller à l’école et apprendre. Ensuite, il y a Marilla, plutôt revêche et strict au début, elle se dévoile petit à petit et ne veut finalement que le meilleur pour cette enfant qu’elle accueille. Et enfin, Matthew, qui se comporte immédiatement comme un père pour Anne ; il est son principal soutien. Bien que très peu bavard, il est surtout là pour l’écouter, mais il n’hésite pas quand il le faut à être là et faire opposition à Marilla ou tout autre personne s’il le faut. Il y a également Gilbert, mais je ne peux trop rien dire sans risquer de vous spoiler si vous ne connaissez pas du tout l’histoire mais je peux au moins vous dire que je l’adore ! (K: Moi aussi !!)


Ce n’est cependant pas ici que vous trouverez un roman avec des actions folles et des retournement de situation. Il s’agit ici d’une œuvre qui suit le quotidien d’une jeune fille et de la petite ville de l'île du Prince Edouard dans laquelle elle vient d’arriver.

Il y a toutefois une petite ombre au tableau pour moi : c’est le côté, je ne dirais pas moralisateur, mais un peu prêcheur. Anne évolue dans une société où la religion tient vraiment une place très très importante dans le quotidien des personnages et les réflexions et pensées intolérantes ou désuètes peuvent être un peu lourdes pour le lecteur. Mais c’est l’époque qui veut ça même si comme dit un peu plus tôt, on peut voir poindre une pensée féministe dans le comportement de notre héroïne et quelques autres personnages.


J’aimerais aussi évoquer l’adaptation en série qu’en a faite Netflix. Il s’agit d’une très bonne adaptation, mais c’est très étrange parce que c’est à la fois très similaire et un peu différent sans pour autant dénaturer l'œuvre originale. Ça n'a donc pas du tout été gênant de lire les trois premiers tomes après avoir vu la série car de petits éléments changent ce qui apporte de la nouveauté.


Kassandra : Personnellement, je n’ai vu que la série Netflix après que Léa me l'ait beaucoup recommandé. J’ai eu du mal au départ avec le personnage d’Anne que je trouvais un peu trop perchée et qui m’agaçait parfois dans son comportement. Mais, comme l’a dit Léa, c’est une histoire où l’on suit un quotidien et où l’on apporte donc une certaine importance à l’évolution des personnages et notamment à Anne qui heureusement évolue positivement. Au fil du temps je me suis attachée à différents personnages dont les parents de Anne (particulièrement Matthew qui est un amour et qui m’a beaucoup touchée), mais aussi plusieurs de ses ami.e.s. Je vous recommanderai donc la série (accrochez-vous peut-être au début, la série est un peu comme le vin, elle se bonifie avec le temps !) et le roman parce que je fais confiance à Léa si elle vous dit que c’est bien.



  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 20 juin 2021

Winnie l’Ourson, histoire d'un ours-comme-ça



Notre petite enfance est souvent marquée par un ou plusieurs personnages de fiction et personnellement j’était fan de Winnie l’Ourson. J’ai eu envie de découvrir l'œuvre originale dans laquelle il a pris vie ainsi que la plume de l’auteur qui l’a créé en 1926, Alan Alexander Milne.

Ce court roman est une recueil de plusieurs petites histoires contant les aventures de Winnie et ses amis : Cochonnet, Lapin, Hiboux, Hi-Han ainsi que Kangou et Rou (pour ceux qui se poseraient la question, Tigrou n’apparaît pas dans le premier livre)



Avis

- Chronique solo de Kassandra -


Winnie l’Ourson s’est illustré comme un classique de la littérature jeunesse britannique qui a su dépasser les frontières et les époques.


En tant qu'œuvre jeunesse il possède plusieurs motifs typiques en littérature jeunesse tels qu’un narrateur très présent qui accompagne la lecture. Ce narrateur hétérodiégétique sort parfois de son rôle de narrateur pour apporter des précisions à Christophe Robin et par conséquent au lecteur. Il se révèle aussi assez intrusif afin d’apporter toutes sortes de détails complémentaires utiles à l’histoire.

Ensuite, l’histoire comporte beaucoup de dialogues, car les enfants préfèrent le discours direct. De plus, comme les personnages sont des animaux en peluche qui parlent, il y a cette remobilisation du jouet que l’on fait parler, à qui l’on donne vie pour créer des histoires. Les dialogues sont notamment très marqués par la présence de nombreuses incises qui sont souvent répétées afin d’aiguiller l’enfant. De plus, les personnages échangent beaucoup les uns avec les autres, mais lorsqu’ils sont seuls, ils pensent souvent à voix haute. C’est très présent chez Winnie qui chantonne et partage ses interrogations ou bien encore ses réflexions avec le lecteur. On peut aussi parler de la mise en page, de la typographie et de la présence d’illustrations qui accompagnent le texte, favorisant la compréhension ainsi que l’imaginaire et l’attachement aux personnages.


Pour ce qui est de l'univers, il est merveilleux et renvoie au rêve dans la version Disney. D’ailleurs, pour ceux qui auraient vu Les Aventures de Winnie l’Ourson, c’est une partie de ces aventures que l’on retrouve dans ce court roman qui recueille plusieurs petites histoires.

Avec ces dernières, Milne semble répondre à l’adage « plaire et instruire ». On note en effet un riche travail sur la langue qui est amusant, mais que l’on perd sûrement un peu à la traduction, notamment lors des chansonnettes et poèmes de Winnie. Je trouve que Disney a su mieux conserver cet aspect avec des chansonnettes en rimes notamment. J’ai trouvé aussi très intéressant le fait que les mots du récit métadiégétique qui sont retranscrits comportent de nombreuses fautes d’orthographe que pourraient faire des enfants qui ne savent pas encore bien écrire et lire car cela renforce la dimension enfantine de l'œuvre.

On peut aussi noter que Milne cherche aussi à transmettre des valeurs. Si Winnie est « un Ours de Très Peu de Cervelle », il est généreux et gentil avec ses amis.


Enfin, Winnie l’Ourson est un classique jeunesse transgénérationnel. En effet, une œuvre jeunesse passe toujours par des adultes médiateurs et Milne a créé un roman qui nécessite l’accompagnement d’un adulte dans le cas des plus petits afin de permettre à ces derniers d’accéder à toute la richesse de l’œuvre (notamment concernant le jeu des sonorités…). De plus, de la même manière qu’inventer ces histoires rapproche l’auteur et le narrateur hétérodiégétique de son Christophe Robin, il rapproche le lecteur adulte et le lecteur enfant.


En somme, j’ai été surprise par la plume lorsque je l’ai découverte, mais je la trouve très intéressante et ce fut un plaisir de redécouvrir


Le saviez-vous : Celui que Disney a renommé Jean-Christophe s’appelle dans l'œuvre originale Christopher Robin. Il s’agit du nom du fils de l’auteur qui lui a inspiré ce personnage. Toutefois, l’enfant était surnommé Billy Moon par ses proches ce qui invite à faire la différence entre l’enfant réel, et le personnage inspiré de ce dernier qui n’en est pas la copie.




Harry Potter à l'école des sorciers

Tome 1


Informations pratiques


Auteure : J.K. Rowling

Date de publication : 1997

Maison d’édition : Gallimard

Prix : 8.90€ (poche)



Résumé


Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant du nom de Hagrid vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l'entoure ? Et qui est l'effroyable mage noir, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas- Prononcer-Le-Nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard.




Avis

- Chronique solo de Léa -


N'ayant lu pour la première fois Harry Potter qu'il y a très peu de temps mais ayant vu et revu les films à plusieurs reprises, j’appréhendais la différence qu'il pourrait y avoir entre les deux, mais il n’y en a, à mon sens, qu’assez peu (dans ce premier tome en tout cas) et c'est quelque chose que j'ai beaucoup apprécié. J'ai beaucoup de mal avec les adaptations qui s'éloignent trop des livres et ici ce n'est pas le cas. J'ai même pris comme un jeu le fait de repérer ce qui ressemblait de ce qui différait avec les films.

Une autre de mes appréhensions était de ressentir de l'ennui en lisant le livre puisque je connaissais déjà l'histoire et où elle allait aboutir, mais justement les éléments qui n'apparaissent pas dans le film et les différences ont maintenu mon attention jusqu'au bout !

(K: Alors que moi je n’ai vraiment pas réussi à lire le livre, je connaissais trop le déroulement des événements pour ne pas m’ennuyer. Ma solution de secours a été le livre audio ! J’écoutais en faisant autre chose, du coup j’échappais à cet ennui et en même temps je découvrais quand même l’histoire originale !)


En parlant de différence et de d'éléments qui n'apparaissent pas dans le film j'aimerais souligner qu'il est très agréable de voir un peu plus apparaître des personnages comme Neville que j'apprécie vraiment beaucoup dans les films même si on le voyait assez peu et que j'ai pu redécouvrir dans ce premier tome dans lequel il apparaît déjà pas mal. Il y a un autre personnage dont j'aimerai vous parler : Dumbeldore. Lui aussi est une vrai découverte car il s'est avéré assez drôle les quelques fois où il est apparu et un peu étrange ce qui était justement très étrange à lire.

J'ai également beaucoup aimé la fin de ce premier tome et le fait de voir un peu plus d’épreuves qui protègent la pierre philosophale ce qui a nécessité beaucoup plus d'aide de la part de ses deux ami.e.s qu'on ne nous le montre dans le film. (K: J’ai également particulièrement apprécié cela d’autant plus qu’il nous est expliqué que chaque professeur.e est à l’origine d’une épreuve. C’est une information qui a disparu dans le film en même temps que l’épreuve de Rogue.)

La seule chose qui m’a gêné c’est que, selon moi, certains passages font preuve d’une certaine insistance qui sert à guider les jeunes lecteurs, mais qui était du coup un peu lourde pour moi, en tant que lectrice jeune adulte. Par exemple, dans le premier chapitre, tous les moments où la famille Dursley et Harry notent des éléments étranges, je les ai trouvé bien trop appuyés comme lorsqu'on veut bien faire comprendre quelque chose à un enfant. Je sais que c'est normal étant donné qu'à l'origine l'œuvre s'adressait en premier lieu aux enfants (bien que ce soit devenu par la suite une saga cross-over) mais je l'avais noté je me devais donc d'en parler ! (K: Et comme Léa l’a dit, ces impressions sont propres à chacun, c’est subjectif, parce que moi cela ne m’a pas dérangé par exemple.)


K: Je rajouterai un petit point sur le livre audio puisque c’est ainsi que je lis, petit à petit, la saga Harry Potter. Le point négatif, je ne vais pas le cacher, c’est qu’il manque une petite recherche sur la prononciation des noms des personnages parfois ce qui fait bizarre au départ, mais promis, on finit par s’y faire. J’ai trouvé les différentes voix sympas et parfois même très drôles ! J’ai bien aimé cette écoute et avantage non négligeable : vous pouvez trouver tous les tomes de la saga en audiobook sur Youtube ! Donc si vous avez envie d’essayer, il n’y a plus qu’à !



Notre avis en un GIF :

(Si ce râleur de première approuve, c'est gage de qualité !) Et nous aussi !

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