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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 16 mai 2021

Les ailes d'émeraude

Tome 1




Informations pratiques


Auteure : Alexiane de Lys

Date de publication : Première publication en 2014

Maison d’édition : Nouvelles Plumes puis chez J'ai lu

Prix : 8.90€ (poche), 22€ (intégrale), trouvable uniquement d'occasion pour les brochés



Résumé


Orpheline suite à un accident qui a causé la mort de sa mère alors qu’elle n'était encore qu’une enfant, Cassiopée bientôt dix-huit ans, se voit obligée de quitter l’orphelinat de Philadelphie dans lequel elle a grandi. Malheureusement, quand on a dix-huit et que l’on doit débuter sa vie avec quasiment rien, la vie n’est pas toute simple. C’est ainsi qu’elle se retrouve à loger pendant plusieurs mois dans un hôtel un peu miteux qu’elle paie grâce aux petits boulots qu’elle trouve. Une routine de vie morose s’installe jusqu’à ce qu’elle remarque un jeune homme étrange qui la suit. Alors que leurs chemins se croisent à plusieurs reprises, il finit par lui confier une enveloppe fragile dont le contenu va changer sa vie ! Voilà que d’étranges ailes lui poussent dans le dos et qu’elle se fait agresser et traquer par des hommes qui ne semblent pas lui vouloir que du bien. Ce qui lui arrive ne semble avoir aucun sens mais elle va devoir ruser si elle veut leur échapper et avoir le temps de comprendre ce qui se passe aussi surréaliste que soit la situation… En effet, il se pourrait bien que ce qu’elle pensait n’être qu’une légende, un conte pour enfants, soit pourtant tout ce qu’il y a de plus réel : le peuple des myrmes existe et elle est l’une des leurs. Il semblerait que son passé soit la clé d’un nouvel avenir insoupçonné.



Avis

- Chronique solo de Kassandra -


Les ailes d'émeraude, c’est une trilogie qui ne vous est probablement pas totalement étrangère car elle a eu, à sa sortie, beaucoup de succès. Pendant plusieurs années je n’ai pas réussi à me motiver à la lire jusqu’en 2019 où je me suis dit “C’est le moment !”. Une bonne lecture c’est souvent aussi une question de timing. Lire un livre c’est une rencontre : avec l’univers, les personnages, l’intrigue, et un peu avec l’auteur.e aussi. Des fois c’est pas le bon moment et il ne faut pas se forcer. En 2019, c’était LE bon moment pour découvrir cette trilogie qui m'attirait soudain beaucoup. Franchement : gros coup de cœur ! Si je ne croyais pas à cette théorie du timing, je regretterais de ne pas l’avoir lu plus tôt et je vais vous dire pourquoi.


Tout d’abord, j’ai été réellement séduite par l’héroïne principale, Cassiopée, qui m’a beaucoup plu ! J’ai adoré dès le départ son caractère et son humour, son petit côté sarcastique. Ses répliques piquantes et ses références parfois un peu loufoques m’ont fait rire et comme on dit (c’est faux, personne ne dit ça mais avouez que c’est bien trouvé, s’il vous plaît, j’en suis assez fière 😂) : “lecteur qui rit, à moitié conquis” ! Mais elle n’est pas le seul personnage à m’avoir beaucoup plu car ils sont de manière générale tous bien construits, qu’on les aime ou qu’on les haïsse. J’aime notamment beaucoup la bande d’amis de Cassiopée, Gabriel bien évidemment qui se révèle au fur et à mesure, et Nathan pour qui j’ai craqué, je l’avoue. Une bonne histoire repose sur de bons personnages et faites-moi confiance, ils sont à la hauteur !


Ensuite, parlons un peu de l’histoire ! J’ai beaucoup aimé l’originalité de cette dernière ! Pas de sorcière, pas de fées, pas de créatures que l’on connaît par cœur et que l’on rencontre un peu partout… Avec cette trilogie, Alexiane de Lys nous offre une belle nouveauté : les myrmes. On découvre donc un peuple d’êtres un peu singuliers avec leurs propres pouvoirs, leurs propres capacités, leur propre histoire… C’est super appréciable et je pense que c’est important de saluer cet effort d’innovation dans ce genre littéraire très riche qu’est la fantasy. Pour ce qui est de l’intrigue je l’ai vraiment trouvé bonne : rythmée et bien menée. L’auteure met l’univers en place dans une bonne partie du roman mais on ne s’ennuie pas et ce premier tome ne manque pas pour autant d’action. On vit déjà quelques rebondissements et quelques révélations. L’intrigue est vraiment prenante, ce qui, associé à la plume fluide et agréable de l’auteur, permet de rendre le tout réellement addictif !


Franchement, je ne vais pas vous en dire plus parce que je ne veux absolument pas prendre le risque de vous spoiler en en disant trop. Je rajoute juste que j’ai dévoré cette trilogie en quelques jours et que je prends plaisir à la retraverser de temps en temps parce que les personnages et l’univers me manquent un peu, je dois bien l’avouer. Pour moi c’est un peu une valeur sûre.

J’ai tellement aimé qu’à ce jour je n’ai pas encore retenté l’expérience de lire une autre histoire de l’auteure par peur de ne pas accrocher autant mais les choses pourraient bien changer ! Alors si je prends prochainement le risque de m’aventurer à la rencontre de Lomé, de votre côté, s’il vous plaît, faites la connaissance de Cassiopée sans tarder ! 😉


Moi super heureuse d'avoir commencé cette super trilogie et super impatiente de lire la suite :





  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 12 mai 2021

Animae

La trace du coyote

Tome 2


Informations pratiques

Auteur.e : Roxane Dambre

Date de publication : 2014

Maison d'édition : Le Livre de Poche

Prix : 8.20€ (poche), 5.99€ (ebook)



Le 11 mai c'est la journée mondiale des espèces menacées. Cela nous a donné envie de vous présenter le second tome de la saga Animae dans laquelle des animaux des plus exotiques font parfois leur apparition.



Résumé


Attention à votre part de tarte à la mirabelle car la pétillante Lou, pique-assiette professionnelle, est de retour, prête pour vous jouer un mauvais tour ! Après les terroristes qui s’évaporent en fumée (ou presque) ce sont des bombes à bases d’ossements humains qui viennent occuper Lou et ses collègues de la DCRI. C’est parti pour une nouvelle enquête mystérieuse et non pas moins dangereuse ! En effet, les méchants semblent ne pas manquer d’imagination et pourraient nous réserver quelques désagréables surprises… Et comme Lou ne fait jamais les choses à moitié, voilà qu’une nouvelle traque s’organise du côté des Daïerwolfs car une nouvelle menace rôde… Il semblerait que Paris ait une fois encore besoin d’un coup de patte pour s’en sortir !



Avis


Si vous avez déjà lu notre avis sur le premier tome alors rien ne sera nouveau sous le soleil pour vous : on aime toujours autant l’univers de Roxane Dambre et Animae tout particulièrement !


On ne change pas d’avis, le point fort +++ de cette saga c’est les personnages ! Ce fut un grand plaisir de retrouver Lou et son humour à la fois percutant et léger. C’est vraiment un personnage solaire qui vous donne le sourire, le genre de copine que vous aimeriez avoir (même si elle vous épuiserait probablement), une vraie petite tornade humaine (en tout cas à moitié humaine 😉). On a aussi aimé revoir Joshua, le compagnon et fraîchement fiancé de Lou dont le courage, l’amour et l’humour, entre autres, font qu’il est indubitablement attachant. On a aussi été ravies de revoir Cam’ et Benjamin qui ont des rôles un peu similaires auprès de nos tourtereaux, ce qui en fait un duo d’acolytes que l’on adore ! On aimerait bien voir encore plus ces deux gugus qui ne manquent pas de nous faire sourire par leurs caractères de boute-en-train espiègles qui se révèlent être particulièrement intelligents et loyaux. On adore également les personnages secondaires comme Arthur le geek qui se la joue inventeur fou et qui est notre petit chouchou de l’équipe de Lou, on vous l’avoue. Comme on l’avait noté pour le premier tome, les personnages sont toujours originaux et sans équivalents en plus d’être développés même quand ils sont secondaires. Cela nous semble important de le renoter.


Outre des personnages toujours aussi bons et attachants, Roxane Dambre ne nous déçoit pas avec ce deuxième tome tout en rebondissements et en surprises. De manière totalement subjective ce tome n’est pas notre préféré mais, cela n’a rien à voir avec le fait qu’il serait moins bon car il est très agréable à lire. On prend toujours beaucoup de plaisir à lire et relire Animae. On a juste un peu moins accroché à l’enquête dans les catacombes et à la traque du coyote. Toutefois, on s’est investies dans notre lecture et on a vibré au rythme de l’histoire : joie, inquiétude, surprise… Roxane Dambre sait clairement comment attraper, captiver et embarquer son lecteur.


On ne voudrait pas radoter comme de petites vieilles en vous vantant pendant des lustres l’originalité de la plume de l’auteure, on vous invite juste à aller voir notre chronique du premier tome où on en parle plus longuement. Ce qui était vrai pour le premier tome, l’est toujours ici : c’est top !


Nous ravies de retrouver les personnages d'Animae :





Sélection jeunesse spéciale Seconde Guerre mondiale


«[L]es enfants ont droit à la vérité comme les grands, même quand la vérité fait mal», Claude Roy dans la préface de La grande peur sous les étoiles. Peut-on parler de tout avec les enfants ? A priori, oui, mais tout dépend de la manière. Aujourd’hui, en l’honneur de la journée du Souvenir et de la réconciliation en l’honneur des morts de la Seconde Guerre mondiale, on vous présente une sélection d’œuvres qui aborde le sujet sensible du génocide juif.




Les arbres pleurent aussi, Irène Cohen-Janca et Maurizio A. C. Quarello


Cet album opte pour un point de vue très particulier qu’est celui d’un arbre, et plus particulièrement un marronnier personnifié. Il s’illustre comme un narrateur externe aux événements, il est un simple spectateur immobile qui témoigne. Mourant, il tient à raconter ce qu’il a vu, là, au 263 Canal de l’Empereur à Amsterdam. C’est ainsi qu’il nous conte, sans la nommer pendant une grande partie de l’album, l’histoire d’Anne Frank. L’histoire ne rentre pas dans les détails mais vient retracer furtivement la vie de cette jeune fille juive qui a vécu pendant deux ans dans l’Annexe d’une maison avec sa famille et d’autre juifs, cachés, dans l’espoir de survivre et d’échapper au génocide. C’est un très bel album qui raconte la tragique histoire d’Anne Frank, mais aussi l’espoir et l’importance de ce souvenir.



Otto, autobiographie d’un ours en peluche , Tomi Ungerer


Otto, autobiographie d’un ours en peluche est un autre album dont le narrateur est personnifié. Je ne vais pas m’attarder sur cet album car nous lui avons accordé une chronique pour lui seul que nous vous invitons à lire si ce n’est pas déjà fait. Je dirais seulement qu’avec Otto arrive la notion d’autobiographie. En racontant son histoire personnelle, il apporte également un témoignage sur un contexte plus général. Il prend la place de narrateur témoin des événements tragiques en offrant une distanciation puisqu’il n’est que spectateur de ce qui se passe et qu’en tant que figure non-humaine, il est extérieur au conflit qui l’entoure. Contrairement au marronnier, il est un témoin avec une place de choix pour observer les événements.



La grande peur sous les étoiles, Jo Hoestlandt et Johanna Kang


Cet album c’est le récit rétrospectif d’Hélène qui revient sur un événement de son enfance La narration donne l’impression que c’est l’enfant qu’elle était qui raconte. Ainsi, le lecteur enfant est à égalité avec le narrateur qui est lui aussi une enfant, ce qui semble plus facile pour faciliter un lien. Hélène a une meilleure amie qui s’appelle Lydia et elles vivent une vie d’enfants de leur âge jusqu’à ce que Lydia soit obligée de porter une étoile jaune, car elle est juive. On remarque alors que cette étoile va devenir le fruit de leur différence. En effet, elle représente la discrimination envers les juifs et un poids sur les épaules de Lydia qui vit une réalité différente de celle d’Hélène. Alors que cette dernière continue à vivre comme si de rien n’était, alors qu’elle reste préservée de la cruauté humaine, Lydia est forcée de grandir. J’aime beaucoup que les choses ne soient pas dites explicitement et que seules les réactions de Lydia laisse deviner cette différence. Hélène qui a gardé un regard d’enfant est alors témoin d’événements sans comprendre à l’instant ce qui se passe et ne le comprend que par la suite. C’est une fois encore un très bon album.



Le Journal d’Anne Frank, Ari Folman et David Polonsky


Le Journal d’Anne Frank est une adaptation en roman graphique du Journal de la jeune fille éponyme. Le journal étant un récit autobiographique, la distance, plus ou moins importante, qui était maintenue avec les événements, est réduite au minimum. En effet, il s’agit d'un récit réel d’une personne ayant réellement existé, et elle n’est pas juste témoin, elle est aussi victime et c’est ce qui fait la différence avec les autres œuvres. On découvre l’histoire de cette jeune fille juive obligée de vivre cachée en espérant survivre. On découvre à la fois le contexte historique mais aussi en parallèle la vie dans l’Annexe, les conditions de vie difficiles, les moments de peur, de désespoir mais aussi les moments plein d’espoir et de joie. On découvre aussi ses préoccupations adolescentes car Anne, bien avant d’être juive, était une jeune fille comme les autres. Je n’ai pas lu l'œuvre originale mais je trouve le roman graphique vraiment super. J’ai trouvé vraiment bien que les personnes ayant travaillé sur cette adaptation aient gardé autant que possible l’essence du journal en conservant le plus possible les écrits d’Anne qui sont présents dans tout le roman graphique, par extraits ou entier. Et lorsque les propos d’Anne ne sont pas restitués tels quel, ils sont souvent adaptés, transformés en illustrations afin de mettre le plus possible de l'œuvre originale dans cette nouvelle œuvre. Je pense qu’il peut s’agir d’une très bonne première approche pour des jeunes lecteurs.

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