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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 31 oct. 2020



Informations pratiques

Auteur : Georgia Caldera

Année d’édition : Première édition en 2011 / Mon édition date de 2019

Maison d’édition : Editions du chat noir / France Loisirs

Prix : 8.90€/tome aux éditions J’ai Lu (L’intégrale n’est plus disponible)



Résumé


Cornélia est une jeune femme de 19 ans dont la vie n’est pas toute rose. Sa mère est décédée lorsqu’elle était jeune, son père est très distant et il la pousse dans une voie qui ne lui plaît pas, elle est très seule et un peu marginale… Le coup de trop ? Le décès de sa meilleure amie. Cornélia voit la vie en noir et lorsqu’une petite voix dans sa tête lui souffle qu’elle devrait en finir, que ce serait plus simple… Elle se laisse tenter et tente de mettre fin à ses jours. Mais si l’histoire s’arrêtait là il n’y aurait pas d’histoire, et cet événement tragique n’en est en réalité que le début. Son père décide de l’emmener dans la maison de son enfance, à Rougemont, pour lui offrir du repos une fois sortie de l'hôpital. Tout semble aller mieux : elle se sent plus légère, son père se montre de nouveau attentionné bien qu’un peu trop inquiet, elle n’est plus obligée de poursuivre ses études de droit… Mais des événements étranges et terrifiants se produisent et la sérénité qui commençait à être la sienne est brisée ! Fragile, elle a l’impression de perdre pied. Entre ses cauchemars et la réalité, où se situe la frontière ?

Perdue et angoissée au possible, elle découvre que son nouveau voisin n’est autre que celui qui l’a sauvée et sans qui elle ne serait plus de ce monde. Bizarrement, cet homme étrange, qui l’attire presque autant qu’il l’effraie, semble en savoir beaucoup sur elle et surtout ce qui lui arrive alors qu’elle-même n’y comprend rien. Qui est cet homme ? Pourquoi tant de mauvaises rumeurs courent-elles sur lui au village ? Que se passe-t-il ? Qui lui veut du mal ? Comment faire pour que tout s’arrête ? Que signifient ces rêves si réalistes ?



Avis

- chronique solo de par Kassandra -


J’ai lu cette intégrale d’un coup mais j’ai mis un assez long moment à le lire pour tout vous dire. Non pas parce que l’histoire n’était pas bonne, mais parce que j’avais l’impression de ne pas avancer. Presque 1800 pages vous les sentez passer ! Comme j’ai enchaîné les tomes j’ai l’impression d’avoir lu qu’un seul et même gros livre c’est pourquoi je vais traiter de la trilogie d’un seul coup. Toutefois, j'indiquerai quand mes remarques concernent le tome 1, le tome 2 ou le tome 3 lorsque ce sera possible afin d’éviter de vous spoiler !


Tome 1 : Réminiscences


Tout d’abord, le style d’écriture de l’auteure est agréable durant toute la trilogie. J’ai vraiment bien aimé la plume de Georgia Caldera qui avait à la fois un style un peu ancien et en même temps totalement fluide. Il n’y a pas vraiment de grosses longueurs et j’ai été surprise de ne pas m’ennuyer ferme lors des descriptions qui étaient relativement conséquentes. L’équilibre entre description et dialogues reste totalement correct.

En ce qui concerne le genre du roman, on part sur du fantastique, mais du fantastique comme l’a défini Todorov : une intrusion du surnaturel dans un cadre réaliste. L’auteure nous fait douter de ce qui est réel et de ce qui ne l’est pas. On se demande si les choses arrivent réellement ou si l’héroïne dont on suit le point de vue a tout imaginé. C’est intéressant parce qu’on est aussi perdu que Cornélia, pleins de doute et d’incompréhension.

D’ailleurs, le doute n’est pas le seul sentiment que l’auteure parvient à nous faire ressentir : elle sait particulièrement bien créer un sentiment d’angoisse assez étouffant. La scène de la salle de bain vers le début du premier tome, par exemple, m’a marqué. Je ne suis habituellement pas fan de tout ce qui est horreur et gore, pas du tout même mais j’ai quand même bien aimé l’atmosphère gothique et horrifique du roman dans son ensemble. Je le recommande particulièrement aux amoureux de l’hémoglobine qui seront au paradis car croyez-moi sur paroles, le sang coule à flot dans cette trilogie !

Enfin, ce que j’ai également trouvé très intéressant c’est le choix de G. Caldera quant aux caractéristiques de ses vampires. Le vampire, comme je vous l’ai expliqué et démontré dans l’article “Les monstres d’hier sont les héros d’aujourd’hui : focus sur la figure mythique du vampire” publié sur notre blog, a beaucoup évolué. L’auteure a choisi de retourner un peu aux sources du mythe et nous présente un vampire possédant des caractéristiques modernes (physique avantageux par exemple) mais bien moins glamour par certains aspects (je n’en dirai pas plus, il serait fort dommage de vous gâcher la surprise). D’ailleurs, le fait que les vampires se situent dans cet entre-deux va ramener des questions de moralité tout au long de la trilogie.


En ce qui concerne les personnages je suis un peu plus mitigée… J’ai eu du mal avec l’héroïne. Elle manque parfois de jugeote car dans certaines situations les indices dont elle dispose pourraient lui permettre de tirer des conclusions, de deviner. Mais ce n’est pas le plus dérangeant. Sa capacité à accepter et à s’habituer à toutes les horreurs dont elle est témoin a rendu l’identification difficile en ce qui me concerne. Elle m’a également pas mal énervée lorsqu’elle gardait sous silence des choses importantes et repoussaient des révélations inévitables ce qui avait évidemment pour conséquence d’empirer la situation.

Il y a clairement un manque de communication énorme entre Henri et elle. Leur couple ne m’a pas fait rêver. Cornélia m’agaçait parce qu’elle ne semblait pas savoir ce qu’elle voulait. Tantôt elle assurait être prête à tout accepter tant elle aime Henri, tantôt elle affirme que c’est trop horrible et elle doute, lui fait des reproches. Elle ne cesse de faire le yoyo ce qui est pénible à la longue, surtout que Henri et son entourage l’ont prévenu dès le départ. Il y a aussi le fait qu’elle crie et se dispute avec Henri en lui reprochant toutes sortes de choses alors qu’elle n’est pas capable de lui parler sincèrement et calmement des problèmes qu’il y a dans leur relation. Le manque de communication est de plus en plus flagrant. Et il va dans les deux sens ! Par exemple, Henri insiste sur le fait que Cornélia ne doit pas utiliser son pouvoir sans lui expliquer pourquoi et Cornélia ne demande pas d’explications. Si Henri lui disait les choses elle pourrait comprendre et être plus raisonnable. C’est dommage et énervant.



Tome 2 : Rémanences


En plus de ce qui a déjà été dit, je dirais que les songes sont un peu longs selon moi. Il s’agit dans la majeure partie de mauvais souvenirs et de moments avec de longues descriptions de trucs horribles, sanglants et gores… Les tortures corporelles deviennent particulièrement redondantes dans ce second tome. Je suppose que le fait que je n’aime pas vraiment ce genre de scènes joue dans mon ressenti.


Dans le second tome Cornélia est une vraie girouette ! Elle prétend haïr Henri mais couche avec lui l’instant d’après avant de le rejeter puis de partir à sa recherche en se mettant en danger car elle dit l’aimer et ne pas pouvoir vivre sans lui. J’ai du mal avec ce genre de personnage.


Finalement, je dirais que le cliffhanger du tome 2 est bien trouvé, évidemment, mais il était assez prévisible.


Tome 3 : Déliquescence


Je pense que c’est le tome que j’ai préféré !


Tout d’abord, là où les rêves/souvenirs étaient un peu longs et m’intéressaient moyennement dans les deux premiers tomes, j’ai trouvé les souvenirs volés de ce tome moins dérangeants. Le fait de rendre le personnage plus humain aux yeux du lecteur à la fin me semble particulièrement intéressant. C’était intéressant, bien joué !


En ce qui concerne Cornélia et Henri leur relation m’a beaucoup plus convaincu dans ce troisième tome ! Même si j’ai trouvé que Cornélia s’habitue un peu vite aux conséquences de sa nouvelle vie vis-à-vis du regard très moralisateur qu’elle a porté jusque-là, j’ai apprécié qu’elle soit moins pleurnicharde. De plus, tout comme Henri, elle semble gagner en maturité et ils apprennent enfin de leurs erreurs passées. J’ai bien aimé le fait qu’il n’y ait pas réellement de triangle amoureux, que Cornélia sache avec certitude ce qu’elle veut, cela a permis d’éviter le vu et revu. Je regrette seulement la scène de la mairie que j’ai trouvé cruelle et qui aurait probablement pu être évitée selon moi.


Finalement : la fin ! Elle est clairement douce-amère !

D’un côté le grand méchant est enfin vaincu mais de l’autre beaucoup de personnages sont morts (mon pauvre Séraphin… snif snif….). En plus, l’auteure est un peu sadique car elle a tué ceux que l’on a pu apprendre à connaître et à qui on s’est un minimum attaché…

J’ai été surprise par le fait qu’ils aient des jumelles et qu’elles portent ces noms-là, agréablement surprise. J’ai beaucoup aimé ce bel hommage. J’ai été heureuse que l’on ait une fin heureuse pour Maxime qui le méritait clairement.

Néanmoins, si la fin est plutôt bonne, elle laisse des questions en suspens ce qui m’a un peu frustrée. Tout d’abord, après tout ce qu’il s’est passé, le retour à Rougemont n’a-t-il pas posé de problèmes ? Ensuite, on en apprend finalement peu sur la nouvelle génération de vampires, c’est dommage, on aimerait en savoir plus !


Dans l’ensemble, ce n’est pas une lecture que j’ai l’habitude de lire, j’ai eu un peu de mal à avancer et ma relation avec l’héroïne a été compliquée mais j’ai plutôt bien aimé cette lecture qui change un peu de ce que l’on peut trouver dans ce genre.


Mon ressenti en un GIF :


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    Kassandra & Léa
  • 14 oct. 2020

Shadow


Informations pratiques :

Auteur : Laure Arbogast

Année de parution : 2012

Maison d’édition : Noir au blanc

Prix : 1.99€ (ebook)



Résumé


Alice rejoint sa cousine Chloé à Paris pour intégrer une école très sélect consacrée aux mathématiques. Elle y retrouve Hugo, son amour (secret) de lycée et s’y fait une petite bande d’amis. Studieuse, elle parvient à intégrer le groupe A, l’élite de l’école, dont fait partie son ennemi et rival : Léo. Ce jeune homme est aussi étrange qu'arrogant et hautain mais de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas, qu’une note… Entre Hugo le chanteur et guitariste de musique punk et le mystérieux Léo, son homonyme à la carapace dur mais au cœur tendre, son cœur balance… Amour ou amitié, ce sera à elle de trancher !


Avis


On remercie avant tout l’auteure, Laure Arbogast, qui a eu la gentillesse de nous proposer de nous envoyer un de ses romans au choix. On a eu envie de découvrir son premier roman qui nous intriguait et dont on vous parle aujourd’hui.


Nous avons, pour la première fois, fait une Lecture Commune avec un debrief chaque jour sur ce que nous avions lu et nous avons beaucoup aimé l’expérience et nous le referons sans aucun doute. Cette LC nous a permis de constater que nous étions unanimes et avions les même remarques, positives ou négatives, à faire sur ce roman et notre avis final est très mitigé.


On a d’abord été gênées un peu par la longueur irrégulière des chapitres avec notamment un premier chapitre long, trop long. Le plus embêtant à été la forme elliptique du roman. On passe d’un moment à l’autre sans vraiment de transitions ce qui cause, selon nous, toute une série de problèmes.

Tout d’abord, tout va trop vite ! On ne connaît pas forcément la durée des ellipses ce qui peut nous perdre chronologiquement et surtout dans ses ellipses se passent probablement des événements qui, bien que anodins, sont en réalité essentiels pour construire un contexte, une relation solide entre les personnages, de l’attachement pour le lecteur… On perd trop de détails, de descriptions et d’informations qui permettraient de crédibiliser l’histoire. Sans cela, on a notamment des relations entre les personnages qui évoluent trop vite et semblent plus superficielles que sincères. En effet, on a une totale perte de crédibilité et certaines choses semblent tomber de nul part comme Alex qui déclare son amour à Alice au chapitre 2.

On a d’ailleurs noté beaucoup d’autres problèmes de crédibilité et de vraisemblance tout au long de l’histoire. Par exemple, il est dit qu’Alice n’a pu intégrer le groupe A que grâce à ses bons résultats en sport et en anglais mais tout le reste de l’histoire elle ne semble pas très douée en anglais puisqu’elle a notamment besoin que Léo lui traduise les paroles d’une chanson de Hugo. (D’ailleurs cette histoire de classe A détonne et semble étrange car on ne classe pas les élèves par niveau d’excellence. Cela nous a beaucoup fait penser au manga Spécial A de … ). Sinon, il y a encore le fait que le prof de math semble cautionner voire encourager la guéguerre futile d’Alice et Léo ou bien encore le fait qu’il se fasse soudoyer plus tard pour obtenir les résultats à l’avance ! C’est invraisemblable ! Tout comme le moment où Alice se venge de Léo en déclenchant les sprinklers (extincteurs automatiques à eau) des toilettes sans qu’il ne soit jamais question de la moindre sanction. On terminera avec le fait que l’arme dans le veston, lors de l’agression à la piscine, ne pèse visiblement rien puisque l’étudiant ne s’en aperçoit pas alors qu’une arme pèse facilement un kilo… Voici des exemples de toutes ces choses qui nous ont dérangées pendant notre lecture.

Ce n’est pas tout. On a noté pas mal de clichés et de raccourcis narratifs tels que le bout de verre sur lequel tombe Alice par le plus grand des hasard, le fait que Alice et Léo ait, quelle coïncidence, le même nom de famille (on comprend le choix de l’auteure à la fin mais on trouve que c’est un peu simple du coup… une autre exploitation de cette homonymie aurait pu être intéressante), ou bien encore, pas de bol, Alice qui oublie un moment important à cause de l’alcool… On comprend que ce genre de raccourcis sont pratiques pour les auteurs mais on a trouvé cela dommage.


Viennent ensuite les personnages… La moitié ne nous a pas séduites et on vous explique qui et pourquoi. Commençons par les personnages secondaires pour garder les principaux pour la fin. Alex et Clément sont presque des personnages anecdotiques dont on entend presque plus parler vers la fin. Célia est l’amie un peu fausse qui ne se réjouit pas de votre réussite si elle l'éclipse et aurait tendance à dire du mal dans votre dos tout en jugeant les autres un peu vite. Chloé est un peu plate, on a peu de détails sur sa personnalité et elle n’existe presque qu’à travers sa relation avec “Lapin”. D’ailleurs, elle paraît un peu superficielle au départ car sa relation avec Benjamin semble juste reposer sur le fait qu’elle le trouve beau.

Néanmoins, elle est heureusement plus réactive que sa cousine puisqu’une seule incohérence lui permet de comprendre que Benjamin n’est pas humain alors qu’Alice ne réagit pas et ne se questionne pas plus que ça malgré les indices qui se multiplient et les gros sous-entendus peu discrets qui parsèment le roman. On a eu quelques soucis avec l’héroïne (je ne l’ai pas aimé et elle m’a beaucoup énervée et agacée). Au-delà de son manque de réaction quant à la nature de Léo, elle multiplie les réaction irrationnelles et étranges : elle n’est pas particulièrement choquée par le fait que Léo ait une arme à feu, elle ne parlera jamais de l’agression de Léo par Lorenzo alors que n’importe qui l’aurait sûrement signalée, elle accepte que Lorenzo (qui est alors son prof) lui offre son costume d’Halloween et elle n’est pas bouleversée par le meurtre d’un étudiant par Lorenzo qui a pourtant lieu devant ses yeux et pas de soucis si l’affaire est étouffée, c’est JUSTE un meurtre ! Ce n’est pas tout ! Alice s’endort en 30 secondes et ne se pose pas de questions lorsqu’elle se retrouve dans la galerie des chimères de Notre-Dame comme si c’était normal et ouvert au public la nuit. Pire, elle paraît égoïste puisqu’elle ne réagit pas vraiment suite au coup de téléphone de Chloé qui semble assez paniquée et perturbée à cause de sa découverte, et ne change pas ses plans de voyage. Finalement, c’est une vraie girouette ! Ses sentiments ne semblent pas réellement sincères et forts puisque un coup elle aime Hugo, un coup elle aime Léo, un coup elle sort avec l’un puis couche avec l’autre peu de temps après… Les revirements de situations incessants font qu’elle n’a aucune crédibilité et qu’il est difficile de s’attacher et s’identifier à elle.

Heureusement, Léo est là ! C’est un personnage qui est certes méprisant au départ et donc assez détestable mais il a une véritable identité et ça c’est positif !Et puis on s’y attache comme ça ! D’autant plus que derrière sa carapace hautaine c’est un personnage loin d’être mauvais. Ce qui est dommage c’est que l’auteure lui a parfois attribué des réactions et des comportements qui ne lui ressemblent pas ou en tout cas ne correspondent pas à l’image que l’on en a (susceptibilité exagérée, déclaration en public, concert avec des ailes extravagantes,...).

Finalement, il reste Benjamin ! Lui aussi, on est très heureuses qu’il soit là parce qu’on l’a beaucoup aimé ! Son personnage est cohérent, drôle et très attachant ! Il est sans aucun doute notre personnage préféré pour ces raisons ! D’ailleurs, nous sommes d’accord sur le fait que selon nous la seule relation qui nous ait convaincues et touchées est celle de son amitié avec Léo ! On a beaucoup aimé leurs échanges, leur relation,... Les relations amoureuses étaient trop superficielles et parfois immatures pour leur âge et n’ont pas pu rivaliser avec cette belle amitié.


En ce qui concerne l’intrigue et le suspens autour de Léo, ce sont deux bons points de l’histoire ! En effet, tout au long du roman les diverses citations en épitaphes nous ont plu et le suspens était bon, on avait des doutes sur la nature de Léo, l’imaginant tantôt vampire, tantôt démon… Le fait qu’il soit une Ombre est original mais on aurait aimé plus d’informations, ça aurait mérité plus de développement parce que Léo a finalement les caractéristiques principales d’un vampire ce qui fait que l’on ne comprend pas vraiment la différence avec les Ombres. On suppose notamment que c’est cette nature particulière qui explique le texte “Ange ou démon elle devra choisir” de la couverture puisqu’ils boivent de l’ambroisie, boisson divine, mais il est aussi question d’ichor qui dans certaines fiction est le nom donné au sang des démons. Toutefois, cela n’est pas explicité ni expliqué donc nous ne pouvons que faire des suppositions. Il est dommage que l’auteure n’ait pas toujours exploité certains éléments au maximum ou ait été un peu expéditive, comme c’était le cas aussi avec l’étudiant lambda qui les attaque à la piscine et dont le traitement aurait pu être approfondi ou différent si l’étudiant n’avait pas été lambda. La manière dont tout cela se termine n’apporte rien à l’histoire.

Ensuite, on a bien aimé le revirement de situation concernant Lorenzo. Il reste un personnage assez désagréable dans l’ensemble mais il est très intéressant de découvrir qu’il n’est pas celui qu’il veut faire croire. On a apprécié découvrir un nouveau pan de ce personnage avec une explication de son acte qui n’avait en réalité pour but que d’offrir du temps à Léo en espérant le sauver. Bon point !

Enfin, on pense que la fin n’est pas optimale. Déjà, le dernier chapitre est un peu cliché, Léo ne se pose pas vraiment de questions sur sa guérison miraculeuse, il ne cherche pas à revoir Alice alors qu’il s’est toujours battu jusque-là… On a été un peu déçues. On regrette juste peut-être de ne pas en savoir plus sur ce qui arrive ensuite : qu’advient-il de la relation entre Léo et Alice ? Benjamin révélera-t-il la vérité à Chloé ? Finira-t-elle par l’accepter ? Que va-t-il se passer en ce qui concerne Hugo et Léo ? Un épilogue n’aurait pas été de trop.



Malgré notre avis très mitigé on a aimé certains points et on a gardé à l’esprit qu’il s’agit du premier roman de l’auteure. Un premier roman est généralement plus ou moins perfectible. C’est pourquoi nous pensons retenter l’expérience avec cette auteure mais avec une œuvre plus récente afin de pouvoir peut-être savourer l’expérience acquise par l’auteure.


On tient également à rappeler que notre avis n’engage que nous et que vous aimerez peut-être beaucoup cette histoire malgré ce qui nous a dérangé. Le meilleur avis sur un livre est celui que l’on se construit donc allez-y ! :)


Encore merci à Laure Arbogast ! C’est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs !


Notre ressenti en 2 GIFS :


Nous pendant une bonne partie du roman à cause de Alice :


Puis nous, dès que ça concernait Léo, Benjamin ou encore mieux les deux !



 
 
 
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