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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 26 sept. 2021

L'univers Creekwood : Love, Simon & co


- Chronique solo de Léa -

Love, Simon


Aujourd’hui ce n’est pas un, ni deux mais trois romans dont je viens vous parler et d’un petit bonus en plus. Il s’agit de la saga de l’auteure Becky Albertalli que j’ai découvert grâce à la promotion pour l’adaptation en film de Moi, Simon, 16 ans Homo sapiens rebaptisé ensuite Love, Simon.


Il s’agit du premier chaînon de cette série dont l’intrigue est la suivante : Simon Spier, 16 ans, vit dans une petite banlieue avec ses parents, ses deux sœurs, son chien Bieber (d’après Justin oui oui) et ses meilleurs ami.e.s, Nick et Leah qu’il connaît depuis presque toujours. Mais voilà Simon a un secret, il est gay et converse par mail avec un dénommé Blue, élève de son lycée. Ils ne connaissent pas leur réelle identité mais cela ne les a pas empêchés de tomber amoureux. Tout se passe pour le mieux sauf que tout bascule lorsqu’il se retrouve un jour outé contre son gré auprès de tout le lycée.


Ce qu'il y a de sympa avec ce premier tome c'est qu'il est truffé de petites références de pop culture plutôt sympas : Harry Potter en premier lieu, Justin Bieber mais également Michael Jackson, les oreos, Eliot Smith et bien d'autres encore ! Cela encre vraiment ces jeunes dans une réalité récente dont le lecteur a les références ce qui peut ainsi l’aider à s'identifier aux héros.

En parlant de héros, je dois vous parler des personnages ! Celui de Simon est très attachant, on suit son point de vue tout du long et même s' il fait des erreurs il fait ensuite tout pour arranger les choses s' il est responsable. C'est un garçon touchant qui garde pour lui son homosexualité ce qui le ronge de l'intérieur mais il reste malgré tout joyeux la plus part du temps et drôle ce qui rend agréable le fait de suivre son point de vue. Heureusement pour lui, il est entouré de parents géniaux et de sœurs très présentes également. Toute cette conversation me donne des frissons. Cependant pour ce qui est de ses ami.e.s, ils ne m’ont pas tous beaucoup plus, Leah est sympa dans ce tome-ci mais j’ai beaucoup de mal à m’attacher au personnage d’Abby et Nick. Blue aka .. (ne pensez pas que j’allais vous révéler son identité!) tout ce que je voudrais dire c'est que son personnage est vraiment très attachant également. Le couple qu’ils forment à la fin est vraiment mignon bien qu’un petit peu guimauve par moment quand j’y repense ou que je relis des extraits. Mais sur le coup quand je l’ai lu il y a trois ans cela ne m'avait pas choqué donc j’imagine que j’ai changé !


Avec cette saga l'auteure n'hésite pas à aborder des thématiques et des problématiques très importantes, le fait qu’il ne faut jamais au grand jamais révéler l’orientation sexuelle ni même l’identité de genre de quelqu’un s’il n’est pas d’accord et veut garder ça pour lui. Ce n’est pas un jeu et ici on est face à une histoire plutôt sympathique dans laquelle, pour le héros, tout s’arrange et tout va pour le mieux à la fin du livre mais décider de révéler cela contre la volonté de la personne concerné peut en revanche donner lieu à des conséquences beaucoup plus grave et Simon l’exprime très bien lorsqu’il laisse éclater sa colère (ce qui est normal!):

“ Très bien, qu’est-ce que tu dis de ça : t’es qu’un connard. Un vrai connard de première. Tu ne t’en rends même pas compte, je crois. J’en ai rien à foutre, que tu trouves ça pas si grave. Ce n’est pas à toi de décider. C’est à moi de décider quand, où, et à qui je veux le dire. (Soudain, ma gorge se noue.) Tu m’as ôté ce choix. Et en plus t’as osé mêler Blue à tout ça ? Sérieux ? (…) ”

L’auteur fait donc preuve de beaucoup de bienveillance à travers le personnage de Simon qui, s'il a été outé par Martin, veille à ce que Blue ne se sent obligé de rien pour ne pas avoir à traverser ce qu’il a vécu. “ J'ai envie de te tenir la main, dis-je à voix basse. Parce qu'on est en public. Parce que je ne sais pas s'il est out. ”


Un bon point général qu’on ne peut pas lui enlever c’est que l’auteure nous présente des personnages de toutes origines, orientations sexuelles, identités de genre, confessions religieuses, avec des physiques différents, des personnalités différentes et plus complexe qu’il n’y paraît et ce n’est pas pour avoir un certain “ quota ” de personnages “ différents ” comme on sent que c’est parfois le cas de certaines œuvres. Non, ici, l’auteure cherche sincèrement je crois à créer des personnages qui ressemblent vraiment à des humains et non pas à des personnes qui correspondent à la norme que notre société patriarcale occidentale, cis, hétéro, blanche, voudrait que tout le monde ressemble. Cela peut ainsi parler à beaucoup de monde.


D’ailleurs je ne le répéterai pas à chaque fois mais bien évidemment ce point s’applique au reste des œuvres de la série puisqu’on retrouve d’une histoire à une autre les personnages des autres histoires.


Mes hauts, mes bas et mes coups de cœur en série


Ainsi, si Mes hauts, mes bas et mes coups de cœur en série également intitulé (Moi, Molly, 17 ans, sérial crusheuse, ce n’est pas sans vous rappeler un autre titre), ne se déroule pas à Creekwood, il y a bien entendu un lien. Ce lien c’est Abby. En effet, nous suivons dans ce tome 2 les deux cousines de cette dernière et la voyons apparaître ainsi que nos autres héros de temps en temps au fil de l’intrigue qui se déroule autour de Molly et Cassie, deux jumelles de 17 ans qui sont très différentes l’une de l’autre. Molly, du haut de ses 17 ans, n'en est pas moins à 26 crush au total qui ont conduit a 0 baiser, elle n’a jamais eu de petit copain et finalement arrive Will, alias le mec parfait, alias son 27ème crush qu’elle espère voir devenir ce fameux premier petit copain. Cassie, elle est une jeune fille 8qui s'affiche sans aucune honte avec sa copine dont elle est folle mais qui n'est pas sa première copine. Elle est très fêtarde alors que Molly elle préfère rester chez elle à faire du scrapbooking ou chercher des idées de décoration pour le mariage de leurs deux mamans.


Plusieurs des points énoncés plus haut pour Love, Simon sont valables pour ce tome 2. Comme par exemple la grande diversité de personnages mais surtout la présence de personnages qui sont tout aussi attachants comme les parents, mais aussi Molly et Reid.


K : C’est le seul tome de cet univers que j’ai lu et je l’avais trouvé sympa. Mon souvenir n'est pas très précis car ma lecture date d'il y a environ 4 ans. Je me souviens en tout cas que trouvais cette serial crusheuse trop timide pour se lancer accessible et assez réaliste. J’ai aimé l’évolution de son histoire d’amour qui délivre une sorte de message juste et intéressant : on ne trouve pas toujours l’amour là où on l’attend.



Leah à contretemps


Pour ce troisième tome, on retourne avec la bande originale du premier tome mais on se concentre cette fois sur Leah. Si vous pensiez connaître ce personnage et bien vous aviez tort ! Leah, au-delà de la fille rigolote et de la pro de la batterie que l’on découvre dans le tome 1, c’est aussi une jeune fille passionnée de dessin et la fille unique d’une jeune mère célibataire galérant un peu. Très proches l’une de l’autre, elle est la seule à savoir que notre héroïne est bisexuelle.


Bon alors ce tome-ci je l'ai vraiment beaucoup moins apprécié. Je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas réussi à me sentir connectée au personnage de Leah bien que nous partageons le même prénom à une lettre et un accent près. Abby qui est un personnage très important depuis le premier tome ne m'a jamais convaincu non plus. Beaucoup trop joyeuse (j'adore les personnes positives et joyeuse, elles sont un vrai plaisir à côtoyer, mais là c'est trop) et cliché sur certains points pour le coup. Mon avis sur ce tome est très compliqué à dire parce que je ne l'ai pas détesté mais je ne l'ai pas aimé non plus.



Love Creekwood


Pour le court tome intitulé Love, Creekwood ça va aller vite pour vous le résumer. Il s'agit d'un échange de mails entre les différents personnages alors qu'ils sont un peu tous éparpillés dans leurs nouvelles facs. Lui non plus ne m'a pas plus à tel point que je ne l'ai pas terminé. Les échanges sont beaucoup beaucoup trop cucul et mielleux même pour moi. On a certes des nouvelles sur comment vont les personnages mais vraiment ça ne me semble pas essentiel et quelque chose comme 150 pages de ce genre d'échanges c'est trop pour moi.


En conclusion je vous recommande les deux premiers tomes de cette saga mais les deux derniers ne sont pas vitaux.



PS : Je vous recommande également le film que j'ai trouvé vraiment bien adapté et que j'ai adoré. D'ailleurs la citation que vous lisez sur la photo est est une phrase d’un proche de Simon qui m'a vraiment secouée et émue : " Il faut reprendre ta respiration maintenant Simon ".


Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers


Informations pratiques


Auteur : Benjamin Alire Sáenz

Maison d’édition : Pocket Jeunesse

Année de publication : 2015

Prix : 17.90€ (Broché), 7.95€ (Poche)



Résumé


A quinze ans, Aristote est un adolescent habité par la colère et renfermé, dont le frère est en prison sans qu’il ne sache pourquoi et dont le père est revenu brisé de la guerre du Viêtnam. Un jour, alors qu’il est seul à la piscine, il fait la rencontre de Dante, son exact opposé. Lui aussi a quinze ans, mais il est au contraire un garçon expansif et sûr de lui. Contre toute attente, il va se nouer entre eux un lien puissant d’amitié du genre de celles qui changent complètement l'existence. Ensemble, ils vont tenter de découvrir qui ils sont et de percer les mystères des secrets de l’univers.


Avis

- Chronique solo de Léa -


Si vous cherchez un roman émouvant et drôle à la fois, arrêtez tout et prenez un instant pour vous attarder devant cet ouvrage. C’est un livre que j’ai lu pour la première fois il y a quelques années, maintenant 3 ou 4 ans je dirais, et que j’avais littéralement dévoré en une seule journée. Je voulais lire les quelques premiers chapitres pour voir un peu ce qu’il en était et je n’ai pas pu lâcher ses pages avant de les avoir toutes englouties et vous savez quoi ? J’ai recommencé hier soir. Je voulais le relire pour vous en faire un avis mais je n’avais que de vagues souvenirs en tête à part que j’avais adoré ce roman. Je me suis posée en début d’après-midi dans mon lit bien confortablement avec ce livre et le soir-même il était terminé.


Le style de l’auteur est incroyable. Il a la faculté de gérer à la perfection le rythme dans son histoire. Celle-ci est découpée en plusieurs parties qui marquent chacune un changement dans l’histoire. A l’intérieur de ces parties les chapitres se succèdent, parfois très courts, parfois un peu plus longs, mais toujours faits de manière calculée pour créer du rythme et continuer de captiver le lecteur. Il a su également créer une ambiance très intéressante puisque l’histoire se situe aux Etats-Unis dans les années 80/90 dans le sud du pays près du Nouveau-Mexique et donc dans une ville où la culture mexicaine est très présente. En effet, nos deux héros et leurs familles sont originaires de ce pays et c’est quelque chose d’extrêmement important dans l’identité des deux familles.


Maintenant que je vous ai parlé de l’ambiance du livre et de sa construction je peux vous parler de l’histoire en elle-même, de ses personnages. Pour une fois dans un roman de Young Adult les parents sont aussi importants que les adolescents qui sont les personnages principaux. Comme je vous en ai parlé dans mon avis sur Adopted Love, j’ai remarqué que dans les œuvres de Young Adult les parents sont soit absents, soit tyranniques, mais dans ces deux histoires ce n’est pas le cas et ça fait du bien. Les parents n’y sont pas parfaits, ils font des erreurs, mais les auteurs ont au moins pris le temps de leur construire une identité, de les montrer en présence de leurs enfants et de montrer le lien souvent changeant qui existe entre un parent et un enfant. Dès les premiers chapitres on voit l’amour, l’affection qu’il y a entre Ari et ses parents alors même que de nombreux secrets se dressent entre eux et les éloignent parfois, mais l’amour profond qui les lient est beaucoup plus puissant. Il en est de même pour la famille de Dante qui paraît d’ailleurs beaucoup plus soudée et qui pourrait servir de modèle pour la famille parfaite bien que tout n’est pas tout rose. C’est tellement plus crédible et c’est beaucoup plus réel que les parents tyranniques, fous furieux ou absents d’autres romans pour ado. Tout au long du roman, Benjamin Alire Sáenz arrive à trouver le parfait équilibre dans la représentation d’une famille normale qui a ses secrets, ses habitudes, son fonctionnement.


L’un des thèmes au centre de ce roman c’est la famille et la psychologie des gens, comprendre les gens qui nous entourent, les gens qui nous ont mis au monde, avec qui on a grandi et/ou avec lesquelles on grandit encore. Ari ne cesse au fil des pages d’essayer de comprendre qui sont réellement ses parents et surtout son père, cet homme aimant mais brisé et mystérieux depuis son retour de la guerre. Il part en quête de la personnalité de ce dernier, ce qui m’a beaucoup touchée. C’est triste, c’est beau et très courant d’essayer de comprendre une personne normalement si proche et pourtant si loin.


Vous l’aurez compris c’est un roman qui est très touchant, j’ai à plusieurs reprises versé des larmes, mais ne croyez pas que c’est un livre triste pour autant ! La répartie, l’humour ainsi que le sarcasme dont les personnages font preuve entre eux est tout simplement incroyable. Si vous décidez d’ouvrir ce livre vous verrez que le premier chapitre pourtant très court ouvre la voie pour le reste de l'œuvre à des échanges que j’ai trouvé vraiment très drôles et dans lesquels on sent l’amour et la complicité ce qui permet d'alléger les moments de doutes et/ou de déchirements dont l’auteur nous laisse être témoins.


Je terminerai par vous parler de relation amoureuse car c’est également de ça dont il est question dans l’histoire. On ne le perçoit pas du tout au début entre les deux adolescents, mais les sentiments amoureux entre les deux héros se dévoilent petit à petit à mesure qu’ils comprennent eux-mêmes ce qu'ils ressentent. Ça prend du temps, surtout pour Ari, et ça montre comme c’est compliqué parfois d’affronter ses sentiments. Et là encore, ça rend la relation et les personnages beaucoup plus concrets.

Vous l’aurez compris, pour moi, c’est un coup de cœur. il existe des rumeurs a propos d’un tome 2, je continue d’espérer donc si vous avez plus de nouvelles je suis preneuse et sinon si vous vous laissez charmer par cette histoire faites-le moi savoir, je serais ravie d’en discuter !



Mon ressenti en un GIF


  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 7 mars 2021

Peau d’homme


Informations pratiques

Auteur et illustrateur : Hubert et Zanzim

Date de publication : 2020

Maison d’édition : Glénat

Prix : 27€


Nous sommes le dimanche 7 mars 2021 et nous publions aujourd'hui une chronique en lien avec une journée importante qui aura lieu demain, le 8 mars, et il s'agit de la journée des droits des femmes. A cette occasion nous avons eu envie de mettre en avant ce roman graphique.


Résumé


Bianca a dix-huit ans et ses parents ont estimé qu’il est temps pour elle de se marier… Bienvenue dans la Renaissance italienne ! Alors qu’elle voudrait, à défaut de choisir son mari, pouvoir le connaître un peu mieux avant de l'épouser, sa marraine lui offre le moyen d’y parvenir. Une peau d’homme se transmet de génération en génération aux filles de sa famille. C’est ainsi que Bianca entre dans la peau de Lorenzo, son double masculin qui ne lui permettra pas seulement d’ouvrir les yeux sur Giovanni, son fiancé, mais surtout sur la société injuste et hypocrite dans laquelle elle vit. En effet, dans la peau de Lorenzo, Bianca ouvre des portes qui lui étaient fermées et se découvre des libertés dont elle ne pourrait même pas rêver en tant que femme. Des questions émergent alors : Pourquoi en tant que femme elle ne pourrait pas avoir une sexualité épanouit ? Pourquoi les femmes sont-elles désignées comme les coupables de tous les maux là où les hommes ne seraient que de pauvres victimes ? Pourquoi n’ont-elles pas le droit d’être libres de leur esprit et de leur corps si les hommes le sont ?

Bianca découvre grâce à Lorenzo ce que c’est que de vivre hors des limites que son sexe lui impose et il est fort compliqué de se laisser enchaîner de nouveau lorsque l’on a pris goût à la liberté... Le pourra-t-elle ?



Avis


Dans ce roman graphique l’auteur et l’illustrateur travaillent de pair afin de questionner avec humour les prisons morales du passé qui résonnent parfois encore dans notre présent et qui nous limitent.


Ce roman graphique aborde plusieurs thèmes tels que l’inégalité entre les sexes bien évidemment mais aussi l’homosexualité, le travestissement, le catholicisme…

En effet, avec cette bande dessinée on fait un plongeon dans la renaissance italienne, une époque assez lointaine de la nôtre où les mœurs de la société n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. Par exemple, la religion très importante à cette époque, joue un rôle majeur dans la vie des gens et s’avère dure, accusatrice et injuste. En effet, le frère de Bianca illustre une vision sans nuance et fanatique de la religion qui le pousse souvent à s’en prendre aux femmes qu’il accuse d’être des tentatrices dont il faut cacher le corps. Lorsque l’on y réfléchit bien le sujet est toujours d’actualité comme le prouve les remous qui ont eu lieu récemment concernant les tenues dites correctes ou incorrectes pour les filles dans le milieu scolaire. Le discours de Lorenzo, alias Bianca, vers la fin de l'œuvre sonne très justement et de manière universelle.

La religion s’en prend également aux hommes homosexuels qui sont très mal vus par les catholiques et se voient obligés de se cacher et d’être prudents car ils sont victimes d’une vraie chasse au sorcières. On ne s’attendait pas à voir ce sujet traité dans cet ouvrage mais on a trouvé cela intéressant et une fois encore avec une résonance contemporaine puisque les personnes homosexuelles sont victimes de discriminations et de violences dans certains pays qui ne les acceptent pas.

Finalement, le sujet qui traverse l’œuvre de bien des façons c’est l’inégalité des sexes avec le mariage arrangé auquel la jeune fille n’a pas grand chose à dire et est vendu comme un animal ou bien encore la liberté des hommes qui peuvent tromper leurs femmes sans vergogne presque aux yeux de tous sans être incriminé alors que ces dernières ne le peuvent pas au risque d’être lynchées publiquement,... On a beaucoup aimé la manière dont Bianca ouvre les yeux, les siens, mais aussi ceux de son entourage afin de montrer que leur société est ridiculement injuste. On a aimé sa détermination à changer cela, à se libérer des limites que sa naissance lui imposait afin de vivre comme elle l’entend. On a tout simplement aimé voir cette figure féministe avant l’heure secouer tout ce petit monde.


En somme, Peau d’homme est un roman graphique intéressant qui critique bien des choses du présent à travers une histoire qui se situe pourtant dans le passé, de quoi montrer que toutes les barrières ne sont pas tombées et que notre société maintient certaines limites qui ne tient qu’à nous de faire tomber afin de savourer notre liberté à l’image de Bianca.


PS: Vous remarquerez sur cette photo de très beaux livres qui ont eux aussi une portée féministe au cas où vous voudriez agrandir votre bibliothèque avec des ouvrages de ce genre.


Notre avis en un GIF


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