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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 17 mars 2021

Céleste, ma planète


Informations pratiques

Auteur : Timothée de Fombelle

Date de publication : 2009

Maison d’édition : Gallimard Jeunesse

Prix : 4€


Résumé


Il suffira d’une rencontre avec Céleste pour que notre narrateur oublie sa bonne résolution de ne plus jamais tomber amoureux. Mais aussitôt est-elle apparue dans sa vie qu’elle disparaît, le laissant Alors, il ne lui reste plus qu’une chose à faire : la retrouver. Une fois chose faite, une seconde mission s’impose, une question de vie ou de mort, il doit la sauver.


Avis


J’ai lu cette très courte histoire pour la première fois au collège. Avec ce court récit, Timothée de Fombelle tente de sensibiliser avec poésie les jeunes lecteurs en éveillant chez eux une conscience écologique. En effet, avec ses jeunes héros vivant un amour aux enjeux écologiques, et surtout avec une héroïne qui s’avère être une allégorie de notre planète, l’auteur aborde intelligemment le sujet de l’écologie. L’univers décrit est industrialisé à l’excès avec des immeubles au nombre d’étages hallucinant, de la fumée qui pollue l’air, une surconsommation incompréhensible… Face à cela on a un narrateur qui dès le départ se contente du minimum et ne se vautre pas dans l’excès et la technologie et c’est sûrement ce qui explique en partie qu’il sera le premier à réagir au contact de Céleste. Cette dernière représente l’élément de génie de l’auteur ! Faire de son corps la représentation de l’état de la planète est une excellente idée. En lui donnant un corps, cela permet de remettre les choses en perspective. Nous polluons et détruisons la planète, qui nous permet pourtant de vivre, sans en prendre suffisamment compte : continuerions-nous ainsi, si, comme dans l’histoire, cela avait un impact sur un être humain et non plus seulement sur la planète ? Ce récit bien que très court est en réalité très riche et porteur d’un message et d’un questionnement intéressant qui peut résonner aussi bien chez un jeune public que chez un lecteur plus âgé.


  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 14 mars 2021

Je t'ai rêvé


Informations pratiques

Auteur.e : Francesca Zappia

Date de publication : 2015

Maison d’édition : Collection R

Prix : 18.50€


Résumé


Être adolescent c’est déjà pas facile tous les jours, mais ça l’est encore moins quand vous devez vous méfier de LA personne en qui vous devriez avoir le plus confiance : vous-même. C’est le quotidien d’Alexandra depuis qu’elle a 7 ans, depuis que sa maladie a été diagnostiquée : elle est schizophrène. Alex est donc victime d’hallucinations auditives et visuelles qui rendent le monde inquiétant et la pousse à se méfier de tout. Imaginez parler à quelqu’un qui n’existe que pour vous, entendre des bruits que personnes n’entend, vous sentir menacé par une illusion que vous ne contrôlez pas… Mais Alex refuse de baisser les armes sans se battre contre cette maladie qui lui gâche la vie. C’est donc avec courage et une grande détermination qu’elle intègre un nouveau lycée, où tout le monde ignore son petit secret, avec l’objectif d’obtenir son diplôme et d’aller à la fac.

Si la vie n’est pas tendre avec elle, peut-être peut-elle quand même lui apporter un peu de lumière dans ce quotidien de solitude...



Avis


- Chronique solo par Kassandra -


On avait envie de présenter un roman qui traite du sujet de la schizophrénie à l’occasion de cette journée et celui-ci était dans ma wishlist depuis un certain temps. De plus, Juliette du compte Instagram @fleursdesureau en a dit beaucoup de bien donc j’étais curieuse de découvrir par moi-même cette histoire qui s’annonçait un peu particulière.



Tout d’abord, parlons des personnages. Il y a évidemment Alex que l’on suit durant toute une année et que l’on voit vivre avec une force de caractère remarquable. Ce n’est pas une héroïne que j’ai adoré car c’était un peu difficile pour moi de m’identifier à elle à cause de sa maladie et de son caractère de manière général, mais c’est un personnage qui appelle à une certaine admiration chez le lecteur et que j’ai apprécié, que j’ai trouvé attachant. Alex sait qu’elle est malade, elle sait qu’elle est “folle”, mais elle fait de son mieux pour vivre une vie normale parce qu’elle n’y peut rien, qu’elle a rien demandé et qu’elle voudrait être comme tout le monde et ça c’est quelque chose que l’on peut comprendre. Elle est courageuse et très lucide sur sa situation. Ensuite, il y a bien évidemment Miles. C’est un personnage que j’ai appris à aimer au fur et à mesure. Au début, je le trouvais étrange et je me disais “mais qu’est-ce qu’il fout ?”, “qu’est-ce qu’il nous fait ?” mais j’étais persuadée qu’il n’avait pas un mauvais fond. Puis petit à petit, on en apprend de plus en plus sur lui, on découvre son passé, ce qui se passe dans sa vie, qui il est vraiment et ça le rend touchant et très attachant lui aussi. J’ai vraiment apprécié la relation qui se tisse entre eux avec ce jeu de chien et chat au début jusqu’à ce qu’ils s’apprivoisent et tombent amoureux sans vraiment s’en rendre compte avant que ça ne soit le cas. Pour la famille d’Alex, j’ai eu du mal avec le caractère de la mère qui est un peu dure et critique, mais j’ai beaucoup aimé la douceur du père, l’amour qu’il dégageait et je pense que ce rapport de déséquilibre était voulu. Finalement, je vais parler rapidement des amis que Alex se fait en disant qu’on les voit finalement assez peu donc je ne dirais pas que je me suis beaucoup attachée à eux mais je les ai trouvé sympas.


Ensuite, en ce qui concerne l’histoire en elle-même, je suis un peu mitigée. J’ai du mal avec les ellipses. En fonction de la manière dont elles sont utilisées ça passe ou ça casse et là c’était un peu un entre deux. C’était pas profondément gênant comme cela a pu l’être avec des romans que j’ai lu par le passé, mais ça me dérangeait un peu parce que j’aurais aimé avoir plus de passages approfondissant le quotidien d’Alex avec ses amis par exemple. J’aurais aimé que dans les 3 mois qui passent et auxquels on n’assiste pas, on nous raconte qu’il y a eu tel ou tel événement afin de montrer la complicité grandissante entre eux ou ce genre de choses… Je dois avouer que cela m’a un peu manqué. En revanche, j’ai trouvé intéressant d’ajouter une intrigue secondaire un peu policière même si c’est malheureusement un peu tiré par les cheveux.


Finalement, j’ai adoré le fait que l’on soit dans une position de lecteur actif qui doit se méfier de tout. En effet, on découvre le monde à travers le regard et les pensées d’Alex et tout comme elle, on ne peut pas se fier à ce qu’elle voit, entend et croit parce que rien n’est sûr et c’était super ! Même en restant sur mes gardes lors de ma lecture j’ai eu quelques surprises soit parce que je n’ai pas fait attention à certains détails qui auraient pu me mettre sur la piste, soit parce que je doutais mais ne savait pas vraiment pas si c’était la réalité ou des hallucinations. On peut donc saluer une très bonne gestion de cela de la part de l’auteure.


Ce roman reste une histoire fictive et ne traite pas de la schizophrénie dans sa globalité. Le but n’est pas du tout documentaire mais il offre une vision intéressante et peut permettre de comprendre un tout petit peu ce qu’est la vie d’une personne souffrant de ce trouble.



  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 13 mars 2021

Before We Knew It

Auteure : Nakano Mayaka



Résumé


Kano est une jeune femme de 26 ans qui ne connaît l’amour qu’à travers ce qu’elle a lu dans les livres qu’elle dévore depuis toujours. C’est cette passion pour les romans qui l’a amené à devenir éditrice. Kano se montre motivée et pleine de bonne volonté lorsque son boss décide un jour de lui attribuer un nouvel auteur, et pas n’importe lequel : Kagaya, auteur à succès et vrai playboy au caractère plutôt difficile. Kano va devoir se battre pour mener à bien son travail. En effet, la jeune éditrice va faire face à un homme qui la poussera sans cesse dans ses retranchements. Meurtri par le passé, Kagaya garde son cœur à l’abri, comme prisonnier d’une cage de glace, mais telle une petite flamme chaleureuse, Kano pourrait bien faire fondre toutes ses chaînes qui l’empêchent d’avancer. Ni l’un ni l’autre ne se doutait que cette rencontre bouleverserait leur vie.


Avis


Kassandra : Before We Knew It est un webtoon uniquement disponible en anglais de genre shojo pour vous donner une petit idée. On a deux personnages qui, aux premiers abords, ne seraient pas vraiment fait l’un pour l’autre. Kagaya est un homme un peu renfermé et pas très accueillant qui enchaîne les conquêtes sans jamais s’engager. Face à ce playboy séducteur nous avons Kano, jeune femme timide, réservée et un peu naïve dont l’inexpérience ouvre la porte à des taquineries de la part de Kagaya. J’aime bien les personnages qui sont assez attachants dans l’ensemble qu’il s’agisse de Kano, Kagaya ou bien Hiro, collègue et prétendant de cette première. Le côté shojo fait que l’histoire est un peu cliché avec un triangle amoureux et un couple formé du garçon populaire canon et de la fille timide ayant le nez plongé dans des romans et qui n’a jamais connu d’histoire d’amour. Toutefois, l’auteur a su créer une certaine profondeur aux personnages et notamment à Mr. Kagaya ce qui est vraiment bien. J’aime vraiment le fait de voir progressivement le regard des personnages changer, voir leur relation évoluer peut-être même avant qu’ils en aient eux-mêmes conscience.

J’ai également envie de noter que les graphismes sont vraiment chouettes. Ils ont ce style très manga avec une certaine douceur dans les couleurs et la réalisation. Personnellement, j’aime bien ce style que je trouve agréable.



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