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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 3 janv. 2021

Les Orphelins de l'Avent

Tome 1


Informations Pratiques


Auteur : Virginia Besson Robilliard

Année de publication : 2019

Maison d’édition : Auto-édition

Prix : 9€ (broché) 2.99€ (ebook)



Les fêtes c’est terminé et ça vous manque déjà un peu ? Vous aimeriez prolonger la magie de Noël encore un petit instant ? On a peut-être l’histoire qu’il vous faut ! On vous invite à vous plonger dans Les Orphelins de l’Avent de Virginia Besson Robilliard.



Résumé


C’est l’histoire de deux orphelins, de faux jumeaux, d’un petit garçon et d’une petite fille surnommés tant de fois Pile et Face qu’ils en ont oublié leurs vrais noms. C’est l’histoire d’un homme, le Chroniqueur, qui vit pour raconter des contes oubliés afin de les faire perdurer. C’est l’histoire de leur rencontre dans un calendrier de l’avent magique dont les enfants vont se trouver prisonniers. C’est l’histoire de ces deux enfants qui vont devoir plonger dans des contes inédits avec l’aide du Chroniqueur dans l’espoir de sortir du calendrier avant qu’il ne soit trop tard.



Avis


Les Orphelins de l’Avent c’est un roman assez court (moins de 200 pages) que son auteure, Virginia Besson Robilliard, nous a généreusement envoyé en échange d’une chronique car nous étions intéressées pour le découvrir. Nous la remercions donc pour cette opportunité !


On ne savait pas très exactement à quoi s’attendre et on a été agréablement surprises. On a trouvé le concept de l’histoire vraiment original avec l'enchâssement de récits. En effet, les enfants se retrouvent bloqués dans le calendrier de l’avent avec le Chroniqueur qui leur explique qu’il vont devoir traverser des contes et bien jouer le rôle qui leur sera attribué s’ils veulent pouvoir sortir de là. Ainsi, Pile et Face deviennent des personnages du conte et le Chroniqueur en devient le conteur. L’idée est originale et intéressante. Dans ce premier tome, on découvre donc deux contes imaginés par l’auteure. Si vous aimez les contes traditionnels vous aimerez sûrement cette histoire.


Ce que l’on a vraiment beaucoup apprécié c’est l’écriture ! La plume de Virginia Besson Robiliard est en effet fluide et agréable à lire tout en étant assez riche et elle maîtrise très bien les codes du conte. Cela donne des contes qui sont extrêmement bien écrits ! On a l’impression de lire de vrais contes traditionnels. On a réellement été enchantées par la qualité d’écriture !


En ce qui concerne l’histoire et les contes ça se lit bien et c’est sympathique même si tout compte fait on ne côtoie qu’assez peu Pile et Face ce qui est un peu dommage. On aurait bien aimé les connaître un peu plus tout comme le Chroniqueur qui a pourtant su nous toucher en si peu de pages. On serait contentes de le retrouver dans le second tome.


C’est vraiment une petite lecture fantastique courte, sympathique et très bien écrite que l’on peut vous recommander pour passer un agréablement moment.


Si vous pouviez jouer un rôle dans un conte, quel conte choisiriez-vous ?



  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 20 déc. 2020

Menthe Royale, un prince (pas tout à fait) charmant

Informations pratiques

Auteur : Johanna Laury

Date de publication : 2020

Maison d'édition : Auto-édition

Prix : 10€ (broché) ou 2.29€ (ebook)


Résumé


Annabelle, Anna pour les intimes, est une jeune française d’une vingtaine d’années qui a été désignée par le hasard pour partir découvrir un petit coin paumé de la planète. Chaque année, 2 membres de son groupe d’amis, choisis via un tirage au sort, partent pour une destination sélectionnée par les autres. Elle découvrira ainsi le petit pays aussi chaleureux que froid qu’est la Solvanie (Oui, la Solvanie et pas la Slovénie, vous avez bien lu et on a pas fait d’erreur ! Et pas la peine de chercher sur notre ami Google où cela se situe car vous ne l’y trouverez pas !). Elle y fera la rencontre de personnages accueillants et attachants, y verra des paysages féériques et y vivra toute une série d’événements qui ne seront pas sans conséquences pour son avenir. Attention, jolie rouquine gaffeuse en approche ! Avec elle, la famille royale (un membre en particulier) n’aura qu’à bien se tenir ! L’impétueuse Annabelle saura-t-elle faire fondre le cœur de glace d’un prince pas si charmant que ça ?


Avis


Nous avons lu ce roman dans le cadre d’un service presse pour lequel nous remercions l’auteure.

Ce roman avait tout pour nous plaire ! Le résumé puis les premiers chapitres du roman nous avaient plutôt séduites. On a donc commencé ce roman en étant plutôt optimistes.


Ce qui de manière générale aurait été un très gros point négatif pour un autre roman, n’est pas si gênant que ça ici : c’est le manque d’originalité de l’histoire. On est sur une comédie romantique qui comporte beaucoup de clichés et qui est, on ne va pas vous mentir, très prévisible. Toutefois, ce n’est pas un problème si vous commencez votre lecture en acceptant cela de la même manière qu’on l’accepte devant les téléfilms un peu cucul la praline qui passent à Noël avec des scénarios se ressemblant et dont on devine généralement aisément la fin. Mais on a beau les critiquer, ils ont leur charme ! C’est pareil pour ce roman, il a ce quelque chose identique qui fait qu’on le lit sans prise de tête.


On a ensuite un gros point fort pour ce roman : la description de ce pays imaginé par l’auteure qu’est la Solvanie ! On a l’impression de plonger dans une carte postale de Noël avec de beaux paysages enneigés, de jolies petites maisons toutes mignonnes dans lesquelles on boit un chocolat chaud devant la cheminée ! Franchement, si vous connaissez un petit pays qui répond à ces critères, dites-le nous ! Il est possible que Léa fasse ses valises et prenne le premier avion dès que le confinement sera terminé !

On a donc beaucoup aimé cet aspect du style de l’auteure ! Un autre point a plu, mais plus à l’une qu’à l’autre. Personnellement j’ai bien aimé l’écriture qui était assez agréable et fluide. C’était rafraîchissant et drôle. J’aime bien l’humour de l’auteure et les adresses au lecteur n’est pas quelque chose qui me dérange, je trouve ça plutôt sympa donc c’est un bon point en ce qui me concerne. Alors que pour ma part cela m'a un petit peu plus gênée (l'adresse au lecteur pas l'humour de l'auteure hein ^^') je ne saurais dire pourquoi mais l'adresse faite au lecteur m'a plusieurs fois sortie de ma lecture.


Du côté des personnages, on a trouvé Birgit, l’hôte d’Annabelle, et son frère Albert ainsi que Sebastian et Aby sympathiques et très attachants ! Malheureusement, les autres personnages n’ont pas vraiment réussi à nous plaire ou pas totalement dans le cas de Karl. Annabelle nous plaisait plutôt bien au début, mais par la suite elle a eu des réactions ou des comportements bizarres ou incohérents qui nous ont beaucoup dérangés et qui ont dégradé notre ressenti vis-à-vis d’elle. En ce qui concerne Karel, qui est le personnage masculin principal, excepté lorsqu’il est en présence d’enfants, on n’a vraiment pas aimé ce personnage qui a tout pour être détestable et dont on a à aucun moment pu excuser le comportement et l’attitude. On a l’habitude des héros un peu bad boy qui sous leur arrogance sont en fait des gros nounours avec un cœur en guimauve mais pour nous cela n’a pas fonctionné pour Karel. Il est resté du début à la fin un sale type toxique. Notre jugement peut paraître dur mais il est clairement motivé par un élément de l’histoire qui nous a complètement gâché le livre et qui nous a empêché de l’apprécier à partir du chapitre 14 pour être précises.

En effet, nous avons commencé cette histoire en étant positives et jusqu’au chapitre 14, bien que l’on était pas très fan de Karel, ça allait, mais après rien ne va plus. On va rester assez vagues ici et pour ceux qui souhaitent en savoir plus on spoilera à la fin. L’auteure fait un choix narratif que nous n’aimons pas beaucoup car on trouve que c’est un peu facile. Le problème étant que Karel va tirer profit de cette chose pour profiter d’Anna. Il y a clairement de l’abus, appelons un chat, un chat, ce dont l’auteure a conscience puisque Annabelle nommera cela ainsi elle aussi. On a donc un peu de mal à comprendre le choix de l’auteure car cela n’a rien de romantique et on comprend absolument pas qu’une relation reposant sur un abus s’achève sur une happy end (désolé, mais c’est pas vraiment un spoil parce que c’est évident). On a donc eu un gros souci moralement parlant avec cette histoire. De plus, même sans cela leur relation ne tient pas vraiment la route. Anna se dit amoureuse de Karel alors qu’elle le connaît à peine et lui qui est complètement misogyne et volage se transforme en un clin d'œil en gentil petit copain romantique. Si le caractère de Karel n’avait pas été aussi exagéré le changement n’aurait pas créé un contraste entre l’avant/après aussi gênant. L’évolution de Karel est un bon point mais il n’est pas assez progressif.

Il y a un autre point qui nous a un peu agacées : c’est le cliché de la fille vierge. Ce qui nous gêne, dans cette histoire comme dans beaucoup d’autres avant elle, c’est le traitement qui est fait autour de ça. C’est pas crédible. Ce n’est pas contre l’auteure en particulier même si on en parle dans cette chronique mais ça nous gonfle qu’on nous montre des héroïnes vierges qui sont d’un côté mal à l’aise, timides etc… (ce qui n’est pas obligatoirement le cas, chacun vivant les choses différemment) puis qui sont cinq minutes plus tard comme des poissons dans l’eau avec une première fois digne d’un roman érotique. Pour ce genre de scène une héroïne vierge n’est peut-être pas le choix idéal car cela manque de crédibilité d’un côté mais aussi parce que mine de rien ce genre de représentation idéalisée de la première fois peut créer des attentes, une pression et une déception sur des jeunes. Certes ce n’est qu’un roman et pas un documentaire mais il participe à cette image faussée qui est problématique selon nous.

Un dernier point qui nous a posé problème c’est la rapidité des évènements. Tout va BEAUCOUP trop vite et du coup il n’y a plus aucune vraisemblance ! Comment Anna peut-elle trouver normal de sortir aussi vite avec Karel ? Comment peut-elle coucher avec lui en moins de temps qu’il ne faut pour dire “Met une capote !” (elle fait bien ce qu’elle veut, là n’est pas le problème, mais cela ne ressemble pas au personnage qui se préservait pour “LE bon”) ? Comment peut-elle dire à un mec qu’elle connaît finalement depuis peu “ c’est pas grave j’ai confiance en toi ” quand il a justement oublié de mettre un préservatif ? Comment tout leur entourage peut-il couvrir Karel et ne rien dire à Anna quand il profite d’elle ? Et ce n’est pas tout ! Les personnages ont des réactions complètement surréalistes comme Anna, ses meilleurs amis ou bien encore son père… Pour nous c’est un peu trop.


C’est un roman qui était bien parti avec une bonne ambiance mais finalement on a été très déçues. Vous savez si vous avez lu nos précédentes chroniques et notamment celles portant sur les SP qu’on est toujours transparentes et honnêtes avec vous même si c’est un SP et c’est pour ça que l’on ne vous recommande pas vraiment ce roman. Cependant, c’est un roman qui, malgré les points problématiques que l’on a soulevé, a reçu de très bons avis et est vraiment apprécié en général. C’est pourquoi on vous invite tout de même à vous faire votre propre avis car c’est celui qui compte au final !



SPOILER ALERT


Anna va avoir un petit accident et perdre momentanément la mémoire (elle ne se souvient de presque rien depuis son arrivée à l’aéroport deux semaines plus tôt). Karel qui était là l’a accompagné à l'hôpital. Lorsqu’il entre dans la chambre en revanche, coup de chance, elle se souvient de lui… enfin en quelques sortes. Cœur qui s’emballe et papillon dans le ventre, elle en conclut qu’il est forcément son petit ami. Karel est quelqu’un de bien, il ne va quand même pas la laisser croire ça… si ? Eh bien si ! Et vas-y qu’ils officialisent devant tout le monde, qu’ils se font un voyage romantique, qu’ils font trembler les murs du palais… Parce que oui, Karel va coucher avec elle, accepter qu’elle lui offre sa première fois tout en ayant conscience que ce qu’il fait est mal…Surtout qu’à la fin elle découvre qu’elle est enceinte parce qu'évidemment ils ne se sont pas protégés. Et comme c’est de pire en pire, ses meilleurs amis lui annoncent la nouvelle d’une manière totalement décalée et incompréhensible comme si c’était une super nouvelle alors qu’elle se retrouve enceinte à 21 ans d’un enfant qui n’a pas été désiré et qui est né d’un abus. Youhou ! Et Annabelle en rajoute une couche puisqu’il ne lui faut pas plus de 2 minutes pour accepter la nouvelle ! Zéro crédibilité. Et le pompon sur la Garonne, la cerise sur le gâteau : Anna finit par accepter d’épouser Karel et donc de partir vivre en Solvanie abandonnant ainsi son pays, sa famille, ses amis, et ses études, en résumé toute sa vie pour un type (et quel type !) qu’elle connaît depuis 2 secondes ! Pour nous cela tient plus du cauchemar que du conte de fée.



Notre avis en un GIF


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    Kassandra & Léa
  • 13 déc. 2020

Les fiancés de l'hiver

Tome 1

Informations pratiques

Auteur : Christelle Dabos

Date de publication : 2013

Maison d'édition : Gallimard Jeunesse

Prix : 19€ (broché) ou 8.70€ (poche)


Résumé


On ne sait pas vraiment comment, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais notre monde tel que nous le connaissons s’est effondré. Le monde s’est disloqué et désormais il se divise en douze arches dirigées par des esprits de famille dont les pouvoirs magiques se sont en partie transmis à leur descendance. Ophélie a grandi sur l’arche d’Anima où les objets prennent vie grâce aux pouvoirs de ses habitants. Chacun à sa spécialité et Ophélie est une fantastique liseuse : elle peut lire des fragments du passé des personnes ayant été en contact avec un objet en touchant ce dernier. Et ce n’est pas tout, elle a également la rare capacité de traverser les miroirs !

Ophélie mène une vie qui lui convient, libre et indépendante, jusqu’à ce que la grande nouvelle frappe à sa porte : les doyennes lui ont trouvé un fiancé ! Et cette fois-ci pas question de se défiler, hors de question qu’elle confirme le dicton “jamais deux sans trois” et elle l’a bien compris…. Bon retour à l’époque du Moyen-Âge où l’avis des femmes ne valait pas un copec ! Par chance, le fiancé d’Ophélie se révèle être gentil, doux, attentionné, drôle, et surtout très beau garçon ! Mais non, on blague ! Pour vous donner une idée, Thorn est aussi aimable que s’il avait été élevé par des ours ! Et encore… Il se montre si froid envers tout le monde que son regard aurait de quoi vous transformer en statue de glace, une sorte de Méduse des glaces.

Et puis, cerise sur le gâteau : pas de voyage de noces sous les tropiques pour Ophélie qui emménage, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire “En route mauvaise troupe” au Pôle, une arche bien à l’image de son fiancé : glaciale !

Bon, parce qu’il ne faut pas abuser, elle reçoit heureusement un accueil chaleureux de la part des habitants, de quoi lui réchauffer un peu le cœur… Quoi ? On se moque encore de vous ? Oui, bon, d’accord, il semblerait plutôt que la coutume veuille que les habitants soient aussi redoutables et fourbes qu’il est possible de l’être. Ils sont les maîtres de l’illusion autant pour dissimuler les aspects déplorables de la ville que leur vrai visage.


Un constat se dessine rapidement : ce mariage ne semble réellement réjouir personne, Ophélie et Thorn en tête de liste, alors pourquoi est-elle là ? Pourquoi son identité doit-elle rester un secret pour ne pas la mettre en danger ? Dans quel bourbier l’a-t-on fourré ?

Propulsée dans la cage aux fauves, Ophélie va devoir la jouer fine pour découvrir la vérité et éviter les dangers.


Avis


La passe-miroir c’est un peu la nouvelle saga que l’on ne présente plus ! Toutefois on a envie de vous en parler et on se dit que certains d’entre vous n’ont peut-être pas encore succombé à l’univers de Christelle Dabos donc c’est parti !

Tout d’abord, il faut reconnaître que la plume de l’auteure est de qualité. On entend par là qu’elle est littérairement riche. Diplômées d’une licence de lettres on a l’habitude de décortiquer des textes et si on le fait par exemple avec le début du premier chapitre on se rend compte de la richesse linguistique déployée par l’auteure ! Ajoutons à cela que c’est juste bien écrit et fluide à la lecture, ce qui est sûrement le plus important au fond !

Avec cette plume talentueuse Christelle Dabos peint et brode avec finesse un univers original qui semble s’inspirer de plein de choses tout en étant très singulier. Tout comme J. K. Rowling avant elle, Christelle Dabos a su créer un monde riche avec ses codes et ses particularités. Cet après-monde mélangeant notre monde actuel, mythes et magie est très intéressant et l’on est toujours curieux d’en apprendre plus. Ce premier tome offre un cadre solide pour la suite en apportant beaucoup d’informations tout en les dosant afin de ne pas noyer le lecteur.


L’auteure a également un grand talent lorsqu’il s’agit de donner vie à ses personnages. On apprécie tout particulièrement le fait qu’elle apporte de l’importance même aux personnages qui en ont peu dans l’histoire en leur donnant des caractéristiques particulières, notamment des tics de langages ou une certaine manière de parler qui leur apporte une note d’authenticité.

Les personnages sont hauts en couleur ce qui les rend plutôt attachants. Commençons par Ophélie. La chose que l’on aime beaucoup chez elle, et chez Thorn aussi d’ailleurs, c’est qu’ils ne correspondent pas aux canons de beauté. Contrairement à la grande majorité des personnages principaux de romans adolescents, ils ne sont pas des icônes de beauté et c’est franchement rafraichissant. Ophélie est petite, myope comme une taupe, pas très jolie dans le sens de banale et pas de bol elle est en prime maladroite comme pas deux ! Elle le sait et s’en moque pas mal ! Ne comptez pas sur elle pour se transformer en reine de beauté pour faire plaisir à qui que ce soit. Thorn de son côté est grand et fin, tout en os, un nez dont Cyrano aurait pu dire de jolies choses et des cicatrices qui ornent son visage et parsèment son corps. En lisant ça on se dit qu’il y a eu un problème dans le casting ! Et pourtant non et c’est tant mieux. D’ailleurs, pas d’erreur dans le scénario avec ces deux fiancés qui n’auront pas droit à un beau coup de foudre : Hallelujah ! Nous on apprécie franchement que l’auteure ait choisi de ne pas s’inscrire dans une route de clichés car même si on aime bien ce genre de romans, le changement est sympa.

Pour en revenir à Ophélie, on aime aussi le personnage de manière générale, son caractère et sa personnalité. On a aimé la suivre dans cette aventure atypique et surprenante qui va la faire évoluer. C’est d’abord une jeune femme un peu naïve et réservée qui va finir par s’affirmer et montrer tout l’étendu de son intelligence et de sa malice tout en cultivant sa liberté d’esprit et son indépendance. C’est une héroïne imparfaite mais moderne qui touche le lecteur.

En ce qui concerne Thorn, il n’est pas des plus amicaux au départ mais on finit par s’attacher petit à petit à cet homme bourru et un peu sauvage même si on ne sait pas trop sur quel pied danser. Derrière sa forteresse de froideur on semble apercevoir un cœur qui bat et on a envie d’en voir plus.

Pour les autres il y a la famille un peu étouffante d’Ophélie, sa tante à la langue bien pendu qui cherche vainement à la protéger, Berenilde que l’on apprécie un coup sur deux car elle est loin d’être facile à cerner, l’extravagant Archibald qui n’est peut-être pas celui qu’il laisse transparaître, mais aussi le chevalier qui sous ses airs enfantins et innocents déclenche un drôle de sentiment en nous, ou bien encore finalement les amicaux Renard et Gaëlle.


Pour terminer on va simplement vous assurer qu’avec ce roman vous allez être propulsé dans une histoire aux multiples intrigues, sentimentales et politiques, qui ne vous laisseront aucun répit car à l’image d’Ophélie vous ne saurez pas à qui faire confiance… La Passe-Miroir, c’est un récit un peu complexe et intriguant qui vous happera certainement dans cette quête de vérité !

Notre avis en un GIF :


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