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  • Photo du rédacteur: Kassandra & Léa
    Kassandra & Léa
  • 27 juin 2021

Percy Jackson


Informations pratiques


Auteur : Rick Riordan

Année d’édition : 2005

Maison d’édition : Albin Michel

Prix : 14.90€ (Grand Format) et 7,90€ (Format Poche)



Résumé


Être un demi-dieu, ça peut être mortel... A douze ans, Percy Jackson a fréquenté plus d’établissements scolaires que moi de librairies au cours de ma vie, mais quand il arrive des catastrophes inexpliquées dans lesquelles il se retrouve toujours impliqué, difficile de suivre une scolarité dans un seul et même établissement. Après presque une année entière dans son nouveau collège et un meilleur ami rencontré en début d’année, Percy pense enfin avoir trouvé une école dans laquelle il pourra rester malgré ses faibles notes, mais il suffit d’une sortie au musée pour déclencher le début de toutes les aventures de notre jeune héros. Alors que sa mère cherche à le conduire avec son meilleur ami Grover, qui est en fait un “protecteur”, vers une colonie pour demi-dieux, tout s'emballe. En plus d’avoir à digérer un grand nombre d'informations sur son père biologique et tout ce que cela engendre, il est également accusé d'avoir dérobé l'éclair de Zeus ! Rien que ça !

Pour rester en vie, s'innocenter et se faire un nom, il devra accomplir sa quête au prix de mille dangers.

Avis

- Chronique solo de Léa -


En l’espace de deux semaines j’ai dévoré les cinq tomes de la saga Percy Jackson c’est vous dire à quel point j’ai accroché avec l’histoire ! Comme d’habitude, s’il y a bien eu quelque chose qui m’a beaucoup aidé à poursuivre ma lecture, ce sont les personnages que j’ai pour la plupart fortement appréciés. Je me suis bien entendu attachée à notre trio principal constitué de Percy, Annabeth et Grover mais je tiens à mentionner aussi Tyson, Chiron, la mère de Percy, Rachel, Charles, Calypso et Artémis qui sont importants pour l’histoire ou qui m’ont particulièrement touchés.


Avec cette saga, nous avons affaire à un auteur qui a su créer une intrigue très bien pensée. Elle semble très simple au début mais elle pose déjà les chevrons pour le reste de l’histoire, il n’y a aucune incohérence dans la construction du récit et c’est un plaisir de se laisser porter et voir apparaître les différents nœuds de l'intrigue. Il y a plusieurs petites choses qui ne paient pas de mine, mais qui malgré tout me montre que l’auteur a vraiment pensé le concept de son histoire, il a eu vraiment de très bonnes idées pour construire une identité propre à ces demi-dieux. Des caractéristiques qui les différencient des être humains sans en faire trop en leurs donnant d'incroyables capacités qui les rendraient supérieurs. Alors oui ils sont plus forts, plus rapides et peut-être plus intelligents sur certains points qu’un être humain ce qui les avantage dans bien des situations, mais ils souffrent aussi de dyslexie et de TDAH dû à leurs cerveaux conçus pour réfléchir vite et lire une langue morte, ce qui les handicape énormément.

Au cours de la lecture il est vraiment sympa, lorsqu’on rencontre un personnage dont on ne connait pas immédiatement l’identité, d’essayer de deviner qui il est et d’essayer de se souvenir de son histoire et donc de deviner la suite des évènements. C’est un très bon moyen pour les plus jeunes d’en apprendre beaucoup sur la mythologie. Je suis personnellement une grande passionnée de mythologie et j’avais donc déjà des connaissances, mais la lecture de cette saga m’a permis d’apprendre de nouvelles choses et de raviver certains souvenirs !

Si vous nous suivez depuis un certain temps, vous vous êtes sûrement rendu compte que nous apprécions beaucoup les histoires d'amour dans les œuvres que nous lisons, mais parfois cela fait du bien que la romance ne soit pas au centre de l’intrigue comme c’est le cas ici. J’ai aimé que cette partie de l’intrigue n'apparaisse déjà qu’assez tard et de manière graduée. On lit les pensées de Percy, on voit ses réactions et celles d’Annabeth et on comprend que quelque chose se profile entre eux mais ce n’est qu’à toute petite dose au début, simplement pour le suggérer, et cela s’affirme un peu plus à chaque tome, sans prendre trop de place, car c’est logique, à 12 ans, on pense généralement beaucoup moins à l’amour qu’à 16 ans, c’est quelque chose qui se développe en grandissant. Les différentes intrigues évoluent donc en même temps que les personnages.


Pour tous ces éléments positifs que j’ai cité, il y a évidemment quelques points négatifs comme vous pouvez vous en douter. Lors de ma lecture j’ai pu être confrontée plusieurs fois à des scènes où j’ai trouvé que beaucoup trop d’éléments étaient donnés d’un coup aux personnages comme aux lecteurs. Personnellement, comme Percy, je me suis retrouvée complètement perdue et noyée sous toutes les infos dont les futurs compagnons et instructeurs de l’adolescent l’abreuvent. Je pense par exemple au début lorsque Percy arrive à la colonie.

Une autre chose qui m’a pas mal dérangé tout au long de cette saga, mais tout particulièrement dans les premiers tomes, c’est lorsque les personnages comme Chiron, Annabeth (ou même tout le monde de manière générale d’ailleurs), autour de Percy, créent des mystères sur ce qui me semble n’être pas grand chose. J’ai en tête par exemple le mystère qui est fait autour de la création des bungalows et surtout de pourquoi il y en à 3 qui sont plus imposants que les autres au début du tome 1. Même si dans ce cas-là Chiron n’était pas sûr de qui était le père de Percy il pouvait tout de même lui expliquer qu’il s’agissait des bungalow dédiés à la descendance des trois frères que sont Zeus, Poséidon et Hadès.

Pour terminer, il ne s’agit ici d’une remarque qui ne concerne que les deux ou trois premiers tomes de la saga. En effet à plusieurs reprises Percy m’a semblé avoir tantôt des pensées beaucoup trop matures pour un jeune adolescent de 12 ans, tantôt beaucoup trop enfantines. C’est quelque chose qui m’a fait sortir de l’histoire alors que je suivais intensément l’intrigue jusque-là. Il a parfois des réflexions très adultes, logiques et intelligentes mais parfois au contraire les dialogues ou certaines réflexions l'infantilisent beaucoup. Par exemple, lorsqu’il surnomme son beau-père “ Pue-Grave ”. Il en est de même d’ailleurs pour Annabeth qui surnomme Percy “ Cervelle d’algue “ . Le contraste est donc plutôt déroutant car d’une scène à l’autre ils font soit adultes soit enfants. (On suppose que c’est quelque chose qui nous choque en tant que lecteurs jeunes adultes, mais qui ne doit pas être problématique pour de jeunes adolescents, autrement dit le public visé premier de cette histoire).


Pour ce qui est de la saga de manière générale j’aimerais dire que j’ai beaucoup aimé tous les tomes de la saga même si le 4 est celui qui m’a le moins plu. J’ai eu plus de mal à le lire. Le début était vraiment long et j’ai failli décrocher et m’arrêter à ça, mais j’ai réussi à poursuivre ma lecture car j’avais vraiment très envie de voir comment cette histoire allait se terminer.

(Kassandra : Personnellement c’est une saga que j’ai commencé à la fin du lycée mais que j’ai abandonnée au cours du tome 4. Il semble donc que ce tome soit un peu le maillon faible de la saga. C’est en tout cas ainsi que nous l’avons ressenti).

Le dernier tome est vraiment génial !


Alert spoil : Je n’ai pas vu passer les pages à partir du moment où les affrontements ont commencé entre les demi-dieux et les partisans de Chronos. Les scènes étaient rythmées, les doubles jeux de certains personnages ont vraiment créé des plots twist très intéressants et avec la requête finale de Percy on voit le chemin qu’il a parcouru ainsi que l’intelligence et la bienveillance dont il fait preuve.


PS: Petit point film = Les films ne sont pas si mauvais que ça comme adaptations, mais nous vous recommandons chaudement de lire les premiers tomes et de ne pas vous contentez des films sinon vous commencerez l’histoire avec des lacunes.


La saga en un GIF :


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    Kassandra & Léa
  • 13 déc. 2020

Les fiancés de l'hiver

Tome 1

Informations pratiques

Auteur : Christelle Dabos

Date de publication : 2013

Maison d'édition : Gallimard Jeunesse

Prix : 19€ (broché) ou 8.70€ (poche)


Résumé


On ne sait pas vraiment comment, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais notre monde tel que nous le connaissons s’est effondré. Le monde s’est disloqué et désormais il se divise en douze arches dirigées par des esprits de famille dont les pouvoirs magiques se sont en partie transmis à leur descendance. Ophélie a grandi sur l’arche d’Anima où les objets prennent vie grâce aux pouvoirs de ses habitants. Chacun à sa spécialité et Ophélie est une fantastique liseuse : elle peut lire des fragments du passé des personnes ayant été en contact avec un objet en touchant ce dernier. Et ce n’est pas tout, elle a également la rare capacité de traverser les miroirs !

Ophélie mène une vie qui lui convient, libre et indépendante, jusqu’à ce que la grande nouvelle frappe à sa porte : les doyennes lui ont trouvé un fiancé ! Et cette fois-ci pas question de se défiler, hors de question qu’elle confirme le dicton “jamais deux sans trois” et elle l’a bien compris…. Bon retour à l’époque du Moyen-Âge où l’avis des femmes ne valait pas un copec ! Par chance, le fiancé d’Ophélie se révèle être gentil, doux, attentionné, drôle, et surtout très beau garçon ! Mais non, on blague ! Pour vous donner une idée, Thorn est aussi aimable que s’il avait été élevé par des ours ! Et encore… Il se montre si froid envers tout le monde que son regard aurait de quoi vous transformer en statue de glace, une sorte de Méduse des glaces.

Et puis, cerise sur le gâteau : pas de voyage de noces sous les tropiques pour Ophélie qui emménage, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire “En route mauvaise troupe” au Pôle, une arche bien à l’image de son fiancé : glaciale !

Bon, parce qu’il ne faut pas abuser, elle reçoit heureusement un accueil chaleureux de la part des habitants, de quoi lui réchauffer un peu le cœur… Quoi ? On se moque encore de vous ? Oui, bon, d’accord, il semblerait plutôt que la coutume veuille que les habitants soient aussi redoutables et fourbes qu’il est possible de l’être. Ils sont les maîtres de l’illusion autant pour dissimuler les aspects déplorables de la ville que leur vrai visage.


Un constat se dessine rapidement : ce mariage ne semble réellement réjouir personne, Ophélie et Thorn en tête de liste, alors pourquoi est-elle là ? Pourquoi son identité doit-elle rester un secret pour ne pas la mettre en danger ? Dans quel bourbier l’a-t-on fourré ?

Propulsée dans la cage aux fauves, Ophélie va devoir la jouer fine pour découvrir la vérité et éviter les dangers.


Avis


La passe-miroir c’est un peu la nouvelle saga que l’on ne présente plus ! Toutefois on a envie de vous en parler et on se dit que certains d’entre vous n’ont peut-être pas encore succombé à l’univers de Christelle Dabos donc c’est parti !

Tout d’abord, il faut reconnaître que la plume de l’auteure est de qualité. On entend par là qu’elle est littérairement riche. Diplômées d’une licence de lettres on a l’habitude de décortiquer des textes et si on le fait par exemple avec le début du premier chapitre on se rend compte de la richesse linguistique déployée par l’auteure ! Ajoutons à cela que c’est juste bien écrit et fluide à la lecture, ce qui est sûrement le plus important au fond !

Avec cette plume talentueuse Christelle Dabos peint et brode avec finesse un univers original qui semble s’inspirer de plein de choses tout en étant très singulier. Tout comme J. K. Rowling avant elle, Christelle Dabos a su créer un monde riche avec ses codes et ses particularités. Cet après-monde mélangeant notre monde actuel, mythes et magie est très intéressant et l’on est toujours curieux d’en apprendre plus. Ce premier tome offre un cadre solide pour la suite en apportant beaucoup d’informations tout en les dosant afin de ne pas noyer le lecteur.


L’auteure a également un grand talent lorsqu’il s’agit de donner vie à ses personnages. On apprécie tout particulièrement le fait qu’elle apporte de l’importance même aux personnages qui en ont peu dans l’histoire en leur donnant des caractéristiques particulières, notamment des tics de langages ou une certaine manière de parler qui leur apporte une note d’authenticité.

Les personnages sont hauts en couleur ce qui les rend plutôt attachants. Commençons par Ophélie. La chose que l’on aime beaucoup chez elle, et chez Thorn aussi d’ailleurs, c’est qu’ils ne correspondent pas aux canons de beauté. Contrairement à la grande majorité des personnages principaux de romans adolescents, ils ne sont pas des icônes de beauté et c’est franchement rafraichissant. Ophélie est petite, myope comme une taupe, pas très jolie dans le sens de banale et pas de bol elle est en prime maladroite comme pas deux ! Elle le sait et s’en moque pas mal ! Ne comptez pas sur elle pour se transformer en reine de beauté pour faire plaisir à qui que ce soit. Thorn de son côté est grand et fin, tout en os, un nez dont Cyrano aurait pu dire de jolies choses et des cicatrices qui ornent son visage et parsèment son corps. En lisant ça on se dit qu’il y a eu un problème dans le casting ! Et pourtant non et c’est tant mieux. D’ailleurs, pas d’erreur dans le scénario avec ces deux fiancés qui n’auront pas droit à un beau coup de foudre : Hallelujah ! Nous on apprécie franchement que l’auteure ait choisi de ne pas s’inscrire dans une route de clichés car même si on aime bien ce genre de romans, le changement est sympa.

Pour en revenir à Ophélie, on aime aussi le personnage de manière générale, son caractère et sa personnalité. On a aimé la suivre dans cette aventure atypique et surprenante qui va la faire évoluer. C’est d’abord une jeune femme un peu naïve et réservée qui va finir par s’affirmer et montrer tout l’étendu de son intelligence et de sa malice tout en cultivant sa liberté d’esprit et son indépendance. C’est une héroïne imparfaite mais moderne qui touche le lecteur.

En ce qui concerne Thorn, il n’est pas des plus amicaux au départ mais on finit par s’attacher petit à petit à cet homme bourru et un peu sauvage même si on ne sait pas trop sur quel pied danser. Derrière sa forteresse de froideur on semble apercevoir un cœur qui bat et on a envie d’en voir plus.

Pour les autres il y a la famille un peu étouffante d’Ophélie, sa tante à la langue bien pendu qui cherche vainement à la protéger, Berenilde que l’on apprécie un coup sur deux car elle est loin d’être facile à cerner, l’extravagant Archibald qui n’est peut-être pas celui qu’il laisse transparaître, mais aussi le chevalier qui sous ses airs enfantins et innocents déclenche un drôle de sentiment en nous, ou bien encore finalement les amicaux Renard et Gaëlle.


Pour terminer on va simplement vous assurer qu’avec ce roman vous allez être propulsé dans une histoire aux multiples intrigues, sentimentales et politiques, qui ne vous laisseront aucun répit car à l’image d’Ophélie vous ne saurez pas à qui faire confiance… La Passe-Miroir, c’est un récit un peu complexe et intriguant qui vous happera certainement dans cette quête de vérité !

Notre avis en un GIF :


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    Kassandra & Léa
  • 20 sept. 2020

Rivalités

Informations pratiques


Auteur : Sophie Jomain

Année de première édition : 2001 ( la nôtre : 2013)

Maison d’édition : France Loisirs

Prix : 15€ (broché), 7.20€ (poche), 24€ (illustré)



Résumé

Son bac en poche, Hannah, qui a déménagé avec ses parents à Wick pour prendre soin de sa grand-mère, intègre l’université Saint-Andrew. Nouvelle ville, nouvelle vie ! La jeune fille qui file le parfait amour avec Leith découvre les mystères qui entourent l’Histoire du campus. Si Hannah a été chamboulée par la découverte de l’existence des loups-garous, elle n’est pas au bout de ses surprises… D’autres créatures vivent sur le campus au grand damn de Leith et sa meute qui cohabitent difficilement avec leurs ennemis ancestraux. Au milieu de tout ça, le cul entre deux chaises comme on dit, Hannah est mal barrée ! Cette nouvelle année risque d’être mouvementée… et peut-être pas sans danger !


Avis


Il y a un mois nous vous présentions le premier tome de la saga et nous revenons aujourd’hui pour vous parler du second tome !


Une fois encore, notre avis est mitigé même si dans l’ensemble nous avons préféré cette suite.


Attaquons avec les personnages. L’héroïne, Hannah, ne nous facilite pas la tâche parce que nous apprécions certains points de sa personnalité, de son caractère etc… mais à côté de ça certaines de ses pensées et de ses réactions nous ont gênées. En effet, lorsque Leith sous-entend qu’il a eu des copines avant elle, on a apprécié que Hannah assume que l’idée la dérange et lui fait de la peine d’une certaine manière, qu’elle ose en parler et qu’elle ne fasse pas comme si tout allait bien pour ensuite ruminer dans son coin. Toutefois, si elle donne l’impression de faire preuve de maturité dans un premier temps, quelques secondes plus tard elle gâche un peu tout en surréagissant puisqu’elle fond en larmes dans les bras de Leith… Hannah est donc parfois immature comme le lendemain lorsqu’elle quitte l’appartement de Leith et croise Georgia dans les escaliers. Elle s’enfuit en pleurant et ne contacte pas Leith par la suite pour lui demander des explications. Pire, elle va presque se venger d’un certaine manière quand elle choisit de partir dans le groupe de Darius par provocation lors de la découverte de la ville dans le cadre d'un cours d'Histoire sur St-Andrews. On a donc une héroïne aux tendances immatures et impulsives.

Il en va de même avec Leith. C’est un jeune homme parfois trop autoritaire qui cherche à lui interdire des choses alors que soyons bien clair : il n’a rien à lui interdire ! (D’ailleurs à un moment c’est Minah qui le dit à Hannah et elle a totalement raison ! Merci Minah !). Ensuite, ce qui nous a déplu c’est que selon nous il abuse lorsqu’il lui reproche d’avoir été jalouse de Georgia et de l’histoire d’amour qu’ils ont vécu mais aussi d’avoir tiré des conclusions hâtives alors que si il lui en avait parlé ça ne serait pas arrivé. En effet, Leith se débrouille pour changer de sujet et ne pas épiloguer sur ses ex-petites-amies. Il n’évoque pas une seconde le sujet “Georgia” avec qui il a vécu en colocation. Pire, il tente de minimiser la relation qu’il a entretenu avec elle. On peut comprendre Hannah, même si elle a eu tort de son côté de ne pas demander des explications, Leith aurait simplement dû lui en parler dès le départ afin d’éviter ce genre de situations. En parallèle il reste un personnage attachant de part son côté protecteur, à l’écoute et surtout très respectueux et patient envers Hannah. Malheureusement, il gâche tout à la fin où il récolte la palme du plus gros lâche de la saga ! Le pire étant qu’il lui a promis de ne pas la laisser pour finalement l’abandonner. On a été très déçues…

Pour relever le niveau, applaudissez chaudement le grand, le beau, le génialissime (il nous a obligé à dire tout ça… ou pas !) DARIUS ! Si Darius peut paraître un peu détestable au tout début (personnellement j’ai immédiatement adoré Darius parce que tout de suite, malgré les piques qu’il lance, je lui ai trouvé un petit quelques chose), vous auriez tort de vous fier à votre première impression car c’est un personnage qui devient extrêmement attachant au fil de l’histoire. On aime beaucoup son honnêteté, son côté rassurant, mature et sage ainsi que le fait qu’il cache beaucoup moins de choses à Hannah, qu’il communique beaucoup. Il est plus ouvert. Il répond en effet aux questions d’Hannah sur sa nature, son passé… ce qui nous change un peu de “Leith Le Mystérieux”. Son histoire est d’ailleurs bien construite et intéressante. Son histoire d’amour avec Julia le rend très touchant. Finalement, contrairement à Leith il est attentionné et protecteur (il va jusqu’à protéger la meute pour elle alors que les loups sont leurs ennemis jurés) sans être autoritaire et étouffant. On adore ! La cerise sur le gâteau c’est quand il prend soin d’Hannah, il s’occupe d’elle alors que Leith l’abandonne. On est obligées de le dire : Darius assure !

Ensuite, il y a les autres personnages qui se séparent entre la catégorie “on aime” et la catégorie “on déteste” ! Dans la seconde on écrit un nom en tête de liste ! Vous devinez lequel ? Indice : ça commence par un G. Garce ? Non. Ca c’est le nom qu’on utilise pour la définir ! Il s’agit bien évidemment de Georgia ! Une garce dans toute sa splendeur ! Vraiment, c’est du grand art ! Même si à la fin du tome 2 on la hait moins parce qu’elle nous fait un peu pitié, on n’oublie pas les centaines de pages de mauvais coups et de piques assassines.

Une fois encore un autre personnage vient équilibrer la balance ! Julia. Notre adorable Julia… Elle est très attachante ! On est donc d’accord que cette auteure est extrêmement sournoise de nous faire nous attacher à Minah puis à Julia pour finalement les tuer dans le même tome ?! Sadique ! Vous voulez une autre preuve ? Elle nous incite à apprécier Tarja, la coloc d’Hannah, pour en faire la tueuse ! Au final, c’est un beau retournement de situation lors de la toute première lecture mais coup dur pour le lecteur qui l’aimait bien.



Cela nous mène à la question de l’intrigue, du suspens. En ce qui concerne l’identité de l’assassin qui a tué Minah, à la première lecture c’est plutôt bien écrit puisque ce n’est pas flagrant. Lors d’une relecture on perçoit en revanche des petits indices (ce qui est normal puisque l’on sait à quoi porter attention) nous soufflant que la petite Tarja est pas très nette. Finalement, le rebondissement à la fin est top parce qu’on ne le voit pas venir, c’est totalement imprévisible.


Enfin, nous allons aborder les points forts et points faibles de l’histoire et de la plume de l’auteure. Commençons par un point négatif qu’on a pas pu s’empêcher de noter et qui nous gêne depuis le tome un en réalité : l’auteure est parfois un peu maladroite et fait tenir des propos qui peuvent paraître sexistes à ses personnages : comme c’est par exemple le cas page 98 et 99


“-Je ne m’y ferais jamais, grogna-t-il en entrant dans ma chambre.

- A quoi ? demandais-je, en retirant mes chaussures.

- A... ça!

Il désigna du menton ma collection de chevaux et poneys miniatures installée sur la commode.

- J’ai du mal à t’imaginer dans la peau d’une petite fille.

Je ne pu m’empêcher de sourire.

- Et pourtant… je suis vraiment passée par là. Tu ne collectionnais aucune figurine ?

- Non.

- Même pas des super-héros ?

- Non.

-Allons bon. Des petites voitures, alors ? Des camions de pompiers ? Des soldats de plomb?” Ici ce qu’il y a de gênant c’est que tous les jeux qui viennent à l’esprit d’Hannah sont des jeux dit “pour garçons”.


Un deuxième extrait rien que pour vous page 194, lors d’une conversation avec Darius, Hannah va se faire un commentaire à propos de la meute : “ Me retrouver parmi les garçons de la Meute était parfois déroutant. Ils avaient beau être des loups-garous, leurs conversations n’en étaient pas moi humaines et typiquement masculines. Tout y passait : football, filles, rugby, filles, grosses voitures et … filles.” Ce qui nous a dérangé ici ce sont les généralités que ce genre de réflexion font circuler et qui enferment les hommes dans des comportements qui les font paraître limités. Pourtant il me semble qu’on est tous et toutes d’accord que tous les hommes ne sont pas comme ça tout comme les femmes ne sont pas toutes portées sur les histoires d’amour et ne mange pas toutes de la salade parce qu’elles font attention à leurs lignes (c’est deux réflexions font référence à d’autres passages qui nous ont interpellé, on ne vous les retranscrits pas je crois que vous avez saisi l’idée.)

On tient bien sûr à préciser qu’il ne s’agit certainement que de maladresse d’autant plus que le livre est sorti il y a presque 10 ans et que depuis les mentalités ont évolué… Il faut donc garder cela en tête afin de ne pas juger trop sévèrement l’auteure. Néanmoins, il nous semblait important de l’évoquer parce que nous nous sommes dit que si nous l’avions remarqué d’autres lecteurs peut-être moins au courant de la date de sortie etc… pourraient avoir des difficultés avec ces propos.

Passons maintenant aux bons points. L'apparition de nouvelles créatures est vraiment super pour relancer l'histoire, y mettre du piquant, d’autant plus que comme pour les loups, l’histoire est bien recherchée et développée. Les loups ne sont en effet pas opposés à des vampires lamba comme c’est le cas dans beaucoup d’oeuvres littéraires de ce genre et les exploiteurs possèdent des pouvoirs plutôt cools (voler, changer de visage…) ! Toutefois, on doit reconnaître qu’on retrouve un peu ce côté vampire/loup-garou cliché. On est encore sur de l’ambivalence entre stéréotype et originalité.


Pour conclure, on dira que ce second tome est selon nous meilleur que le premier. En effet, les personnages continuent à se dessiner, s’affirmer et on en découvre des nouveaux qui apportent un vent de fraîcheur, d’originalité et de piquant ! On a moins de clichés et plus de suspens. De plus, la fin donne envie de foncer lire la suite !


On a hâte de vous parler du troisième tome car il est vraiment top !


Vous êtes plutôt Team Leith ou Team Darius ?


Léa est clairement Team Darius ! Elle pourrait être la chef de son fan club ! 🙆‍♀️🤸‍♀️

De mon côté, je me souviens que j’aimais beaucoup Leith lors de la ma première lecture et je le trouve encore attachant aujourd’hui mais j’aurais tendance à pencher du côté de Darius moi aussi.


Notre réaction en un GIF durant les derniers chapitres :


Et Léa dès que Darius apparaît 😂









 

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